Les Etats-Unis et la guerre d'Algérie

Par : Irwin M. Wall

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  • Nombre de pages464
  • PrésentationBroché
  • Poids0.73 kg
  • Dimensions18,0 cm × 23,5 cm × 3,7 cm
  • ISBN2-9523726-1-6
  • EAN9782952372619
  • Date de parution13/10/2006
  • CollectionEtudes contemporaines
  • ÉditeurSoleb (Editions)
  • PréfacierGeorges-Henri Soutou
  • TraducteurPhilippe-Etienne Raviart

Résumé

Ce livre bouscule notre vision de la guerre d'Algérie, des rapports franco-américains de l'époque et du général de Gaulle. Les Etats-Unis, qui cessent de soutenir la IV République en raison de son incapacité à résoudre la crise algérienne, accueillent favorablement l'arrivée au pouvoir du Général en 1958. Mais, souligne Irwin Wall, de Gaulle ne se résout que fin 1959 à accorder l'indépendance à l'Algérie, tout en cherchant à la maintenir étroitement associée à la France, et c'est largement sous la pression des Américains qu'il en vient à accepter l'autodétermination.
Pour de Gaulle comme pour ses prédécesseurs, la puissance de la France repose en grande partie sur le maintien de son influence en Afrique du Nord. Confortant sa position au sein de la Communauté européenne, elle-même adossée à un ensemble fédéral "eurafricain ", cette influence semble essentielle aux yeux de De Gaulle pour accéder à un ",directoire tripartite " au côté de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
Dans cette perspective, l'indépendance algérienne s'avère non pas un succès mais un échec de l'homme du 18 juin, qui se verra contraint de changer de politique étrangère après 1962. Ces points de vue seront certainement discutés, mais le traitement magistral que fait Irwin Wall de l'abondante documentation qu'il a réunie emporte la conviction.
Ce livre bouscule notre vision de la guerre d'Algérie, des rapports franco-américains de l'époque et du général de Gaulle. Les Etats-Unis, qui cessent de soutenir la IV République en raison de son incapacité à résoudre la crise algérienne, accueillent favorablement l'arrivée au pouvoir du Général en 1958. Mais, souligne Irwin Wall, de Gaulle ne se résout que fin 1959 à accorder l'indépendance à l'Algérie, tout en cherchant à la maintenir étroitement associée à la France, et c'est largement sous la pression des Américains qu'il en vient à accepter l'autodétermination.
Pour de Gaulle comme pour ses prédécesseurs, la puissance de la France repose en grande partie sur le maintien de son influence en Afrique du Nord. Confortant sa position au sein de la Communauté européenne, elle-même adossée à un ensemble fédéral "eurafricain ", cette influence semble essentielle aux yeux de De Gaulle pour accéder à un ",directoire tripartite " au côté de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
Dans cette perspective, l'indépendance algérienne s'avère non pas un succès mais un échec de l'homme du 18 juin, qui se verra contraint de changer de politique étrangère après 1962. Ces points de vue seront certainement discutés, mais le traitement magistral que fait Irwin Wall de l'abondante documentation qu'il a réunie emporte la conviction.