Les enfants de Staline - Occasion

Par : Owen Matthews
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages419
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,6 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-264-05174-5
  • EAN9782264051745
  • Date de parution17/02/2011
  • Collection10/18
  • Éditeur10/18
  • TraducteurKarine Reignier

Résumé

Au coeur du Moscou post-communiste des années 1990, un jeune reporter, Owen Matthews, retrouve la trace des siens et de ces existences qui le hantent... L'ascension et la chute de son grand-père, Boris Bibikov, victime des purges. En 1937, Boris Bibikov est pourtant l'Homo sovieticus exemplaire, héros de l'industrialisation à outrance, communiste convaincu de sa tâche quand il dirige la construction d'une usine, encourage à la production tout en fermant les yeux sur la famine des paysans. L'odyssée de sa mère, Ludmila, livrée à trois ans à peine au chaos de la Seconde Guerre mondiale, séparée de sa soeur au cours de leur fuite à travers les steppes russes, d'orphelinats surpeuplés en hôpitaux insalubres. Le drame de ces amants pris dans la tourmente de la guerre froide : Mervyn, son père, un Anglais russophile qui avait osé refuser les avances du KGB, et Ludmila, devenue une brillante intellectuelle dissidente. A travers les six années de correspondance passionnée de ses parents, le dossier du NKVD de son grand-père et sa propre errance dans une capitale décadente, c'est sa dualité qu'Owen Matthews va découvrir, avec cette part de Russie qui l'habite, l'obsède et le force à écrire...
Au coeur du Moscou post-communiste des années 1990, un jeune reporter, Owen Matthews, retrouve la trace des siens et de ces existences qui le hantent... L'ascension et la chute de son grand-père, Boris Bibikov, victime des purges. En 1937, Boris Bibikov est pourtant l'Homo sovieticus exemplaire, héros de l'industrialisation à outrance, communiste convaincu de sa tâche quand il dirige la construction d'une usine, encourage à la production tout en fermant les yeux sur la famine des paysans. L'odyssée de sa mère, Ludmila, livrée à trois ans à peine au chaos de la Seconde Guerre mondiale, séparée de sa soeur au cours de leur fuite à travers les steppes russes, d'orphelinats surpeuplés en hôpitaux insalubres. Le drame de ces amants pris dans la tourmente de la guerre froide : Mervyn, son père, un Anglais russophile qui avait osé refuser les avances du KGB, et Ludmila, devenue une brillante intellectuelle dissidente. A travers les six années de correspondance passionnée de ses parents, le dossier du NKVD de son grand-père et sa propre errance dans une capitale décadente, c'est sa dualité qu'Owen Matthews va découvrir, avec cette part de Russie qui l'habite, l'obsède et le force à écrire...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
L'URSS documentée à travers l'histoire d une famille des années 1930 a1990
Une très belle plongée dans l'histoire de l URSS à travers les membres de sa famille, Owen Matthews nous emmène dans les méandres glaces de cette période sombre et longue, avec precision et élégance, on suit son histoire , on y entre. A lire.
Une très belle plongée dans l'histoire de l URSS à travers les membres de sa famille, Owen Matthews nous emmène dans les méandres glaces de cette période sombre et longue, avec precision et élégance, on suit son histoire , on y entre. A lire.
Les petites histoires au cœur de la grande Histoire, magnifique et meurtrière
Des années de travail de fourmi pour amasser des documents d’époque, fouiller dans le passé et les mémoires, et finalement produire un livre poignant : Les enfants de Staline. C’est là le produit du travail acharné et passionné d’Owen Matthews, pour retracer la vie de ses parents, de ses grands-parents, les rencontres, les combats, les événements marquants. Rien ne lui échappe, et il nous livre ainsi une part de lui-même. Il cite les lettres d’époque, les documents officiels, et on peut également découvrir les photos des protagonistes de l’histoire, ce qui donne l’impression de suivre l’enquête pas à pas. La correspondance de ses parents sert de toile de fond au récit, qui se tient bien et nous embarque facilement. En effet la vie de ses parents est un vrai roman : le jeune anglais Merwyn rencontre Ludmila en URSS dans les années soixante, ils tombent amoureux, mais le régime sépare les jeunes fiancés, les obligeant à communiquer par lettres hebdomadaires et des échanges téléphoniques une fois toutes les deux semaines pendant plus de cinq ans. Une véritable romance à la Roméo et Juliette en pleine Guerre Froide, quand les amants ne sont pas séparés par leur famille mais par le rouleau compresseur d’un régime, un rideau de fer et des institutions sclérosées. Ce livre traite, une fois encore dans la sélection de Elle de cette année, des conditions de vie sous le stalinisme, de la guerre, de la peur et de la paranoïa qui régissait tout, mais parvient quand même à nous surprendre, grâce à l’accent de vérité qui transparaît tout au long du texte. Même si le métier initial d’Owen Matthews est le journalisme, il fait preuve dans Les enfants de Staline d’un vrai métier d’écrivain, de romancier, d’historien. La chronique familiale qu’il nous livre est bouleversante et touchante. Owen Matthews aborde son histoire et celle de sa famille avec sincérité et tendresse, sans jamais se départir de distance critique. C’est ainsi qu’on fait avec lui incursion dans le Moscou des années 90, les années sombres au milieu des paillettes qui succèdent à la chute du communisme. Son histoire rentre en écho ave celle de ses parents, à travers le lien de la ville de Moscou, qui devient un personnage à part entière des Enfants de Staline. J’ai énormément apprécié ce livre passionnant, qui nous présente sans pathos toutes les petites histoires au cœur de la grande Histoire, magnifique et meurtrière.
Des années de travail de fourmi pour amasser des documents d’époque, fouiller dans le passé et les mémoires, et finalement produire un livre poignant : Les enfants de Staline. C’est là le produit du travail acharné et passionné d’Owen Matthews, pour retracer la vie de ses parents, de ses grands-parents, les rencontres, les combats, les événements marquants. Rien ne lui échappe, et il nous livre ainsi une part de lui-même. Il cite les lettres d’époque, les documents officiels, et on peut également découvrir les photos des protagonistes de l’histoire, ce qui donne l’impression de suivre l’enquête pas à pas. La correspondance de ses parents sert de toile de fond au récit, qui se tient bien et nous embarque facilement. En effet la vie de ses parents est un vrai roman : le jeune anglais Merwyn rencontre Ludmila en URSS dans les années soixante, ils tombent amoureux, mais le régime sépare les jeunes fiancés, les obligeant à communiquer par lettres hebdomadaires et des échanges téléphoniques une fois toutes les deux semaines pendant plus de cinq ans. Une véritable romance à la Roméo et Juliette en pleine Guerre Froide, quand les amants ne sont pas séparés par leur famille mais par le rouleau compresseur d’un régime, un rideau de fer et des institutions sclérosées. Ce livre traite, une fois encore dans la sélection de Elle de cette année, des conditions de vie sous le stalinisme, de la guerre, de la peur et de la paranoïa qui régissait tout, mais parvient quand même à nous surprendre, grâce à l’accent de vérité qui transparaît tout au long du texte. Même si le métier initial d’Owen Matthews est le journalisme, il fait preuve dans Les enfants de Staline d’un vrai métier d’écrivain, de romancier, d’historien. La chronique familiale qu’il nous livre est bouleversante et touchante. Owen Matthews aborde son histoire et celle de sa famille avec sincérité et tendresse, sans jamais se départir de distance critique. C’est ainsi qu’on fait avec lui incursion dans le Moscou des années 90, les années sombres au milieu des paillettes qui succèdent à la chute du communisme. Son histoire rentre en écho ave celle de ses parents, à travers le lien de la ville de Moscou, qui devient un personnage à part entière des Enfants de Staline. J’ai énormément apprécié ce livre passionnant, qui nous présente sans pathos toutes les petites histoires au cœur de la grande Histoire, magnifique et meurtrière.
  • XXe siècle
  • URSS
Red Traitor
Owen Matthews
E-book
9,99 €
L'ombre du sabre
Owen Matthews
E-book
15,99 €