LES DERNIERS INSTANTS DE LA VIE

Par : Elisabeth Kübler-Ross
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages279
  • PrésentationBroché
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions13,1 cm × 20,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-8309-0096-0
  • EAN9782830900965
  • Date de parution01/09/1996
  • ÉditeurLabor et Fides

Résumé

Nous pouvons essayer de nous rendre maîtres de la mort en la défiant. En nous lançant à grande vitesse sur les autoroutes, en rentrant indemnes de la guerre, nous pouvons nous sentir immunisés contre la mort. Est-ce là l'expression de nos vœux les plus infantiles, la projection de nos rêves de toute puissance et d'immortalité ? Si toute une société souffre d'une telle crainte et nie aussi évidemment la mort, les moyens de défense auxquels elle recourt seront forcément destructeurs. Les guerres, les émeutes, le nombre croissant de meurtres et d'autres crimes pourraient bien n'être que les indices de notre incapacité à assumer la mort dignement. Ne faut-il pas repartir à zéro, tenter de concevoir notre propre mort et apprendre à affronter cet événement, tragique mais inévitable, avec une peur moins irrationnelle ?
Nous pouvons essayer de nous rendre maîtres de la mort en la défiant. En nous lançant à grande vitesse sur les autoroutes, en rentrant indemnes de la guerre, nous pouvons nous sentir immunisés contre la mort. Est-ce là l'expression de nos vœux les plus infantiles, la projection de nos rêves de toute puissance et d'immortalité ? Si toute une société souffre d'une telle crainte et nie aussi évidemment la mort, les moyens de défense auxquels elle recourt seront forcément destructeurs. Les guerres, les émeutes, le nombre croissant de meurtres et d'autres crimes pourraient bien n'être que les indices de notre incapacité à assumer la mort dignement. Ne faut-il pas repartir à zéro, tenter de concevoir notre propre mort et apprendre à affronter cet événement, tragique mais inévitable, avec une peur moins irrationnelle ?