Le Ghetto de Łódź était sous la coupe de Mordechai Chaim Rumkowski, une des figures les plus controversées de l’Holocauste. Il fit travailler toutes les personnes valides du Ghetto, les rendant indispensables à l’effort de guerre allemand, pensant que seule la coopération totale avec les autorités nazies pourrait sauver les Juifs. Cela n’empêcha pas le Ghetto d’être liquidé en août 1944, mais il fut le dernier à l’être.
Fascinant et dérangeant, Les Dépossédés est un roman foisonnant de personnages, minutieusement documenté, au style parfois difficile. Pendant près de 600 pages, nous vivons aux côtés des Juifs du Ghetto, partageant leur peur, leur confusion, leur faim, leur souffrance. La fin arrive comme un coup de poing, même si on ne peut qu'entrer dans le roman en anticipant la mort de tous les personnages.
Rumkowski est montré avec tous ses défauts et ses vices, et bien qu’on ne puisse être qu’horrifié par certaines de ses actions, il finit en figure tragique, sa chute d’autant plus dure que son hybris était grande, et on ne peut s’empêcher de le plaindre quand il voit son rêve s’effondrer et lui échapper.
À ne pas manquer.
Le Ghetto de Łódź était sous la coupe de Mordechai Chaim Rumkowski, une des figures les plus controversées de l’Holocauste. Il fit travailler toutes les personnes valides du Ghetto, les rendant indispensables à l’effort de guerre allemand, pensant que seule la coopération totale avec les autorités nazies pourrait sauver les Juifs. Cela n’empêcha pas le Ghetto d’être liquidé en août 1944, mais il fut le dernier à l’être.
Fascinant et dérangeant, Les Dépossédés est un roman foisonnant de personnages, minutieusement documenté, au style parfois difficile. Pendant près de 600 pages, nous vivons aux côtés des Juifs du Ghetto, partageant leur peur, leur confusion, leur faim, leur souffrance. La fin arrive comme un coup de poing, même si on ne peut qu'entrer dans le roman en anticipant la mort de tous les personnages.
Rumkowski est montré avec tous ses défauts et ses vices, et bien qu’on ne puisse être qu’horrifié par certaines de ses actions, il finit en figure tragique, sa chute d’autant plus dure que son hybris était grande, et on ne peut s’empêcher de le plaindre quand il voit son rêve s’effondrer et lui échapper.
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