" Vox populi, vox Dei ", telle est, depuis l'épisode du Veau d'or et l'Antiquité grecque et romaine, la devise des démagogues : le peuple est roi, ses appétits, ses désirs (d'avantages immédiats, de revanche sociale, de gloire nationale) sont des ordres. Le séduire pour mieux le dominer, exalter ses intérêts inavoués ou ses passions mauvaises, exciter son goût du pain et des jeux, voire du sang, tel est l'art des démagogues.
Seraient-ils des tyrans (Napoléon), des dictateurs fous (Hitler), des idéologues sanguinaires (Staline), tous jouent le peuple. Guides ou Pères du peuple à la poigne de fer, tous s'identifient aux masses, épurent, ensanglantent, développent leurs rêves suicidaires de conquêtes, de révolution et de création aux forceps d'un homme nouveau, emportant l'adhésion fascinée des foules.
Yves Roucaute passe en revue l'histoire de la démagogie, depuis Aaron et le Veau d'or, Périclès et la démocratie athénienne, Judas et Ponce Pilate, César et les empereurs romains, jusqu'à Philippe Auguste, Louis XIV, Mirabeau, Danton, Robespierre et Napoléon, inventeur de la démagogie moderne, père spirituel de Mussolini, Hitler et Staline. François Mitterrand, Jean-Marie Le Pen, Bernard Tapie, Arlette Laguiller, Dominique Voynet, et tant d'autres démagogues au petit pied complètent le tableau. Les seuls hommes, Moïse, de Gaulle, Mendès France, Churchill, à ne pas céder à la démagogie sont ces princes éclairés qui reconnaissent, au-delà de la loi des majorités, de la démocratie d'opinion, une loi morale transcendante, où le Bien et le Juste ne désarment pas face aux périls de l'heure et aux peuples égarés.
Cette lecture iconoclaste de l'histoire ne vaudra pas que des louanges à son auteur. Mieux vaut éclairer que plaire.
" Vox populi, vox Dei ", telle est, depuis l'épisode du Veau d'or et l'Antiquité grecque et romaine, la devise des démagogues : le peuple est roi, ses appétits, ses désirs (d'avantages immédiats, de revanche sociale, de gloire nationale) sont des ordres. Le séduire pour mieux le dominer, exalter ses intérêts inavoués ou ses passions mauvaises, exciter son goût du pain et des jeux, voire du sang, tel est l'art des démagogues.
Seraient-ils des tyrans (Napoléon), des dictateurs fous (Hitler), des idéologues sanguinaires (Staline), tous jouent le peuple. Guides ou Pères du peuple à la poigne de fer, tous s'identifient aux masses, épurent, ensanglantent, développent leurs rêves suicidaires de conquêtes, de révolution et de création aux forceps d'un homme nouveau, emportant l'adhésion fascinée des foules.
Yves Roucaute passe en revue l'histoire de la démagogie, depuis Aaron et le Veau d'or, Périclès et la démocratie athénienne, Judas et Ponce Pilate, César et les empereurs romains, jusqu'à Philippe Auguste, Louis XIV, Mirabeau, Danton, Robespierre et Napoléon, inventeur de la démagogie moderne, père spirituel de Mussolini, Hitler et Staline. François Mitterrand, Jean-Marie Le Pen, Bernard Tapie, Arlette Laguiller, Dominique Voynet, et tant d'autres démagogues au petit pied complètent le tableau. Les seuls hommes, Moïse, de Gaulle, Mendès France, Churchill, à ne pas céder à la démagogie sont ces princes éclairés qui reconnaissent, au-delà de la loi des majorités, de la démocratie d'opinion, une loi morale transcendante, où le Bien et le Juste ne désarment pas face aux périls de l'heure et aux peuples égarés.
Cette lecture iconoclaste de l'histoire ne vaudra pas que des louanges à son auteur. Mieux vaut éclairer que plaire.