Soixante-huit ans après sa parution, aux éditions Lemerre en 1930, le livre d'André Armandy, Les Cribleurs d'Océan, est d'une étonnante fraîcheur.
Les démêlés de l'équipe de " La Muse ", la Pinasse de Cyrille, " C'est solide, madame ", avec Braquehaie ou Clacagnute le gargouillou, avec les fayots et les croquenotes pourraient avoir été écrits aujourd'hui. La froide exécution des meurtres, " des accidents ", n'est pas sans évoquer, toutes proportions gardées, Manon des Sources.
Le lecteur fera connaissance avec les pêcheurs qui vivaient dans des embarcations échouées à la pointe du Cap Ferret, avec leur patois, leur code de l'honneur avec lequel on ne transige pas, leurs lois " tant qu'un homme n'est pas capable de différencier dans les fonds des cahouennes une crotte de mule d'une crotte de coustut, il devrait lui être interdit de rédiger un règlement de pêche. "
Soixante-huit ans après sa parution, aux éditions Lemerre en 1930, le livre d'André Armandy, Les Cribleurs d'Océan, est d'une étonnante fraîcheur.
Les démêlés de l'équipe de " La Muse ", la Pinasse de Cyrille, " C'est solide, madame ", avec Braquehaie ou Clacagnute le gargouillou, avec les fayots et les croquenotes pourraient avoir été écrits aujourd'hui. La froide exécution des meurtres, " des accidents ", n'est pas sans évoquer, toutes proportions gardées, Manon des Sources.
Le lecteur fera connaissance avec les pêcheurs qui vivaient dans des embarcations échouées à la pointe du Cap Ferret, avec leur patois, leur code de l'honneur avec lequel on ne transige pas, leurs lois " tant qu'un homme n'est pas capable de différencier dans les fonds des cahouennes une crotte de mule d'une crotte de coustut, il devrait lui être interdit de rédiger un règlement de pêche. "