Les Competences Des Citadins Dans Le Monde Arabe. Penser, Faire Et Transformer La Ville

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  • Nombre de pages406
  • PrésentationBroché
  • Poids0.67 kg
  • Dimensions16,1 cm × 24,1 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-84586-124-9
  • EAN9782845861244
  • Date de parution21/12/2000
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala
  • CompilateurIsabelle Berry-Chikhaoui
  • CompilateurAgnès Deboulet

Résumé

La ville arabe comme bien des villes des pays du sud s'est vue métissée, bouleversée, dans ses temporalités et ses significations, sa structure et ses formes. Mais au lieu de la voir comme une entité incontrôlée, le réseau de recherche à l'origine de cet ouvrage approche la fabrication urbaine de l'intérieur, à partir d'une analyse des compétences et des apprentissages des citadins et, partant, de leurs implications dans la construction et la reformulation de la ville. Le cheminement théorique qui a guidé ce réseau aborde les actions individuelles et collectives sous l'angle de la prise de décision, de la capacité de juger, de communiquer et de se confronter à l'autre, proche ou lointain, institutionnel ou membre d'un Croupe social. Face à des situations urbaines inédites (construction du logement, déplacements, rénovations, occupations sans titre, accès à la propriété, demande de régularisation), quelles ressources les citadins mobilisent-ils pour se mettre en situation, évaluer celle-ci, agir ou réagir ? S'insérer dans la ville, s'y enraciner, s'y donner un avenir, perpétuer et recréer des liens : les enjeux sont multiples pour les nouveaux arrivants ou emménagés des banlieues de Tunis et du Caire ou encore pour les bédouins sédentarisés de Tozeur, ville oasienne du Sud tunisien. Dans la grande métropole casablancaise comme à Tozeur ou à Bizerte, les citadins investissent et s'investissent aussi dans la conception et la transformation de leur logement, tirent partie de la réglementation urbaine ou, par leurs pratiques, requalifient des espaces publics. L'interrogation porte également, au Maghreb comme au Machreq, sur les événements qui conduisent les citadins à faire face aux politiques urbaines, à se constituer en force de proposition, comme à Tunis, à la confrontation - temporaire - à Fès, Rabat ou Casablanca ou à la négociation sur une base interpersonnelle en Égypte. À partir de ces exemples, ce sont ainsi des pans de ville qu'on voit s'édifier, dans leur double dimension, matérielle et symbolique, à travers des logiques toujours plurielles.
La ville arabe comme bien des villes des pays du sud s'est vue métissée, bouleversée, dans ses temporalités et ses significations, sa structure et ses formes. Mais au lieu de la voir comme une entité incontrôlée, le réseau de recherche à l'origine de cet ouvrage approche la fabrication urbaine de l'intérieur, à partir d'une analyse des compétences et des apprentissages des citadins et, partant, de leurs implications dans la construction et la reformulation de la ville. Le cheminement théorique qui a guidé ce réseau aborde les actions individuelles et collectives sous l'angle de la prise de décision, de la capacité de juger, de communiquer et de se confronter à l'autre, proche ou lointain, institutionnel ou membre d'un Croupe social. Face à des situations urbaines inédites (construction du logement, déplacements, rénovations, occupations sans titre, accès à la propriété, demande de régularisation), quelles ressources les citadins mobilisent-ils pour se mettre en situation, évaluer celle-ci, agir ou réagir ? S'insérer dans la ville, s'y enraciner, s'y donner un avenir, perpétuer et recréer des liens : les enjeux sont multiples pour les nouveaux arrivants ou emménagés des banlieues de Tunis et du Caire ou encore pour les bédouins sédentarisés de Tozeur, ville oasienne du Sud tunisien. Dans la grande métropole casablancaise comme à Tozeur ou à Bizerte, les citadins investissent et s'investissent aussi dans la conception et la transformation de leur logement, tirent partie de la réglementation urbaine ou, par leurs pratiques, requalifient des espaces publics. L'interrogation porte également, au Maghreb comme au Machreq, sur les événements qui conduisent les citadins à faire face aux politiques urbaines, à se constituer en force de proposition, comme à Tunis, à la confrontation - temporaire - à Fès, Rabat ou Casablanca ou à la négociation sur une base interpersonnelle en Égypte. À partir de ces exemples, ce sont ainsi des pans de ville qu'on voit s'édifier, dans leur double dimension, matérielle et symbolique, à travers des logiques toujours plurielles.