Les chrétiens et l'hellénisme. Identités religieuses et culture grecque dans l'Antiquité tardive

Par : Arnaud Perrot

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  • Nombre de pages276
  • PrésentationBroché
  • Poids0.45 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,1 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-7288-0481-8
  • EAN9782728804818
  • Date de parution24/11/2012
  • CollectionEtudes de littérature ancienne
  • ÉditeurRue d'Ulm

Résumé

Les modernes ont souvent opposé les chrétiens à l’hellénisme. Les auteurs antiques eux-mêmes – qu’ils soient « Grecs » ou chrétiens – semblent avoir thématisé leur antagonisme. Que vaut cette ligne de fracture ? Qu’est-ce qu’être Grec à la fin de l’Antiquité ? Pour quelles raisons un chrétien hellénophone, passé par les écoles de l’Empire et nourri de paideia, ne saurait-il être un Grec, au même titre que les autres ? Qui donne, qui revendique et qui refuse ce titre – et pourquoi ? Les termes dans lesquels le sujet est posé ne sont ni simples, ni neutres.
La notion d’hellénisme, qui peut paraître moins confessionnelle que celle de « paganisme », est en réalité marquée par les conflits religieux des époques hellénistique et tardive. Ce sont, on le montrera, les besoins de l’autodéfinition et l’élaboration de la polémique contre l’Autre qui conditionnent les rapports entre les chrétiens et « l’hellénisme ». Cet ouvrage porte une attention particulière au but poursuivi par les auteurs anciens dans chacune de leurs déclarations identitaires, entre langue commune et particularisme religieux.
Les modernes ont souvent opposé les chrétiens à l’hellénisme. Les auteurs antiques eux-mêmes – qu’ils soient « Grecs » ou chrétiens – semblent avoir thématisé leur antagonisme. Que vaut cette ligne de fracture ? Qu’est-ce qu’être Grec à la fin de l’Antiquité ? Pour quelles raisons un chrétien hellénophone, passé par les écoles de l’Empire et nourri de paideia, ne saurait-il être un Grec, au même titre que les autres ? Qui donne, qui revendique et qui refuse ce titre – et pourquoi ? Les termes dans lesquels le sujet est posé ne sont ni simples, ni neutres.
La notion d’hellénisme, qui peut paraître moins confessionnelle que celle de « paganisme », est en réalité marquée par les conflits religieux des époques hellénistique et tardive. Ce sont, on le montrera, les besoins de l’autodéfinition et l’élaboration de la polémique contre l’Autre qui conditionnent les rapports entre les chrétiens et « l’hellénisme ». Cet ouvrage porte une attention particulière au but poursuivi par les auteurs anciens dans chacune de leurs déclarations identitaires, entre langue commune et particularisme religieux.