Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Si Cervantès est l'écrivain dont je me sens le plus proche, cela tient à sa qualité de précurseur de toutes les aventures : si sa familiarité...
Lire la suite
" Si Cervantès est l'écrivain dont je me sens le plus proche, cela tient à sa qualité de précurseur de toutes les aventures : si sa familiarité avec la vie musulmane donne à son œuvre une indéniable dimension mudéjar, l'invention romanesque, à travers laquelle il assume la totalité de ses expériences et de ses rêves, fait de lui le meilleur exemple de l'attitude illustrée par le dicton : humani nihil a me alienum puto. Trois siècles et demi plus tard, les romanciers font encore du "cervantisme" sans le savoir : en composant nos œuvres, nous écrivons à partir de Cervantès et pour Cervantès ; en écrivant sur Cervantès, nous écrivons sur nous-mêmes, que sa ferveur islamique nous soit étrangère ou familière. Cervantès reste le point vers lequel toujours convergeront nos regards. " Juan Goytisolo, extrait de " Vicissitudes du mudéjarisme " in Chroniques sarrasines, Paris, Fayard, 1985.