Les cent nouvelles nouvelles

Par : Roger Dubuis

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  • Nombre de pages359
  • PrésentationBroché
  • Poids0.6 kg
  • Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-7297-0410-8
  • EAN9782729704100
  • Date de parution01/10/1991
  • ÉditeurPUL

Résumé

Écrites vers 1460, à la cour du Duc de Bourgogne, Les Cent Nouvelles nouvelles, le Décameron français, constituent notre premier recueil de nouvelles. L'auteur anonyme, l'" Acteur " , se place, en effet, délibérément dans le droit fil du récit bref tel que l'a élaboré le Moyen Age. En donnant la priorité à l'écriture sur la thématique, il inaugure un genre littéraire, la nouvelle, dont le principe même, l'art de bien gérer la brièveté, ne sera jamais fondamentalement remis en question au cours des siècles suivants. L'intérêt littéraire du recueil en lui-même est réel, même si la critique a souvent été injuste à son égard. S'il est vrai que les cent récits ne sont pas de la même venue et que la gaillardise de certains d'entre eux, reflet de l'esprit d'une époque, peut parfois surprendre, voire lasser, il serait profondément injuste de ne pas relever la grande diversité de l'inspiration et de rester insensible à la variété d'une palette comique où l'humour occupe une place de choix. La difficulté de la langue du XVe siècle rendant leur accès malaisé, il a paru souhaitable de proposer cette version moderne qui voudrait rendre sensible la saveur de l'ouvrage sans être infidèle à son esprit.
Écrites vers 1460, à la cour du Duc de Bourgogne, Les Cent Nouvelles nouvelles, le Décameron français, constituent notre premier recueil de nouvelles. L'auteur anonyme, l'" Acteur " , se place, en effet, délibérément dans le droit fil du récit bref tel que l'a élaboré le Moyen Age. En donnant la priorité à l'écriture sur la thématique, il inaugure un genre littéraire, la nouvelle, dont le principe même, l'art de bien gérer la brièveté, ne sera jamais fondamentalement remis en question au cours des siècles suivants. L'intérêt littéraire du recueil en lui-même est réel, même si la critique a souvent été injuste à son égard. S'il est vrai que les cent récits ne sont pas de la même venue et que la gaillardise de certains d'entre eux, reflet de l'esprit d'une époque, peut parfois surprendre, voire lasser, il serait profondément injuste de ne pas relever la grande diversité de l'inspiration et de rester insensible à la variété d'une palette comique où l'humour occupe une place de choix. La difficulté de la langue du XVe siècle rendant leur accès malaisé, il a paru souhaitable de proposer cette version moderne qui voudrait rendre sensible la saveur de l'ouvrage sans être infidèle à son esprit.
Saintré
Antoine de La Sale
26,00 €