Les armes de Minerve.. L'humanisme militaire dans l'Italie du XVIème siècle

Par : Frédérique Verrier

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  • Nombre de pages300
  • PrésentationBroché
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions15,5 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-84050-078-7
  • EAN9782840500780
  • Date de parution01/01/1997
  • Collectionjalons
  • ÉditeurPU Paris-Sorbonne

Résumé

Après avoir été l'école de guerre et le champ de bataille de l'Europe, l'Italie pacifiée des deux derniers tiers du XVIe siècle fait de la guerre un sujet de conversation et un objet de réflexion. Les soldats en chambre sont légion, le traité militaire devient un best-seller, la querelle des lettres et des armes bat son plein. L'humanisme militaire résulte de l'application des valeurs et références humanistes à la res militaris ; d'une acculturation singulière entre une culture " civile " et une matière militaire. L'ouvrage entend décrire une opération idéologique : la mise en place dans l'Italie rinascimentale d'une mentalité guerrière alternative au code chevaleresque. Les quatre chapitres vérifient cette hypothèse en l'appliquant aux champs social (l'armée, société-modèle), intellectuel (la plume ou l'épée), esthétique (la beauté de la laideur), éthique (insomnies militaires). La référence à l'Antiquité confère une légitimité culturelle aux " guerres horribles " du XVIe siècle, tandis que la valorisation de l'exercice et de la réflexion est porteuse d'une conception volontariste et cérébrale de l'art de la guerre qui rompt avec les valeurs et conduites chevaleresques. Cet ouvrage, s'il intéressera au premier chef les seiziémistes, les polémologues et italianisants, constitue de par son approche pluridisciplinaire et la dimension " trans-nationale " de la guerre au XVIe siècle, une contribution à l'histoire des idées et une réflexion sur la variante militaire d'un des principaux courants de pensée de l'Europe de la Renaissance : l'humanisme.
Après avoir été l'école de guerre et le champ de bataille de l'Europe, l'Italie pacifiée des deux derniers tiers du XVIe siècle fait de la guerre un sujet de conversation et un objet de réflexion. Les soldats en chambre sont légion, le traité militaire devient un best-seller, la querelle des lettres et des armes bat son plein. L'humanisme militaire résulte de l'application des valeurs et références humanistes à la res militaris ; d'une acculturation singulière entre une culture " civile " et une matière militaire. L'ouvrage entend décrire une opération idéologique : la mise en place dans l'Italie rinascimentale d'une mentalité guerrière alternative au code chevaleresque. Les quatre chapitres vérifient cette hypothèse en l'appliquant aux champs social (l'armée, société-modèle), intellectuel (la plume ou l'épée), esthétique (la beauté de la laideur), éthique (insomnies militaires). La référence à l'Antiquité confère une légitimité culturelle aux " guerres horribles " du XVIe siècle, tandis que la valorisation de l'exercice et de la réflexion est porteuse d'une conception volontariste et cérébrale de l'art de la guerre qui rompt avec les valeurs et conduites chevaleresques. Cet ouvrage, s'il intéressera au premier chef les seiziémistes, les polémologues et italianisants, constitue de par son approche pluridisciplinaire et la dimension " trans-nationale " de la guerre au XVIe siècle, une contribution à l'histoire des idées et une réflexion sur la variante militaire d'un des principaux courants de pensée de l'Europe de la Renaissance : l'humanisme.
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Frédérique Verrier
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