Les quatre aqueducs romains de Lyon (Mont d'Or, Yzeron, Brévenne, Gier) se développent sur plus de 200 km et constituent le deuxième plus vaste réseau d'adduction d'eau de l'Antiquité, sans équivalent par ses huit conduites forcées de grand développement. En 1908, Germain de Montauzan leur a consacré une thèse magistrale qui a longtemps arrêté leur étude. Les recherches ont repris ces trente dernières années, apportant de nombreuses données éclairant d'un jour neuf divers aspects de la question, par exemple concernant les ponts et leur restauration, l'implantation des regards de visite, la normalisation de la construction, les tunnels, les chutes aménagées en " escalier hydraulique ", etc. Le temps était venu de rassembler tous ces apports, de les coordonner, de les enrichir et de les commenter, en corrigeant les erreurs relevées ici et là. C'est le but de cette présentation d'ensemble, limitée aux aqueducs stricto sensu sous l'angle topographique, technique, architectural et hydraulique.
Les quatre aqueducs romains de Lyon (Mont d'Or, Yzeron, Brévenne, Gier) se développent sur plus de 200 km et constituent le deuxième plus vaste réseau d'adduction d'eau de l'Antiquité, sans équivalent par ses huit conduites forcées de grand développement. En 1908, Germain de Montauzan leur a consacré une thèse magistrale qui a longtemps arrêté leur étude. Les recherches ont repris ces trente dernières années, apportant de nombreuses données éclairant d'un jour neuf divers aspects de la question, par exemple concernant les ponts et leur restauration, l'implantation des regards de visite, la normalisation de la construction, les tunnels, les chutes aménagées en " escalier hydraulique ", etc. Le temps était venu de rassembler tous ces apports, de les coordonner, de les enrichir et de les commenter, en corrigeant les erreurs relevées ici et là. C'est le but de cette présentation d'ensemble, limitée aux aqueducs stricto sensu sous l'angle topographique, technique, architectural et hydraulique.