Leibniz et J.-S. Bach. Métaphysique et pensée musicale à l'âge baroque

Par : Arthur Dony
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  • Nombre de pages146
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.313 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-87562-136-8
  • EAN9782875621368
  • Date de parution27/09/2017
  • CollectionSérie Philosophie
  • ÉditeurPresses Universitaires Liège

Résumé

La musique occupe une place singulière au sein de la philosophie de G.W. Leibniz (1646-1716). Si les développements que ce dernier y consacre sont peu nombreux et dispersés à travers son oeuvre, ils n'en dessinent pas moins les contours d'une philosophie de la musique aussi pénétrante que méconnue. Celle-ci apparait tout à la fois comme l'expression et le modèle privilégié de sa métaphysique générale, dont la portée esthétique reste largement à explorer.
Une oeuvre en particulier, cependant, semble avoir déjà donné corps à cette esthétique musicale. Cette oeuvre est celle de Jean-Sébastien Bach (1685-1750), dont l'écriture contrapuntique manifeste plus que toute autre une parenté structurelle avec la philosophie de Leibniz. A scruter l'architecture complexe de ses compositions, on peut y déceler comme un miroir de l'univers leibnizien, une expression sensible des principes mêmes de l'harmonie universelle.
Au vu du contexte intellectuel dans lequel évoluait J.-S. Bach, cette parenté n'est du reste pas sans fondement historique. Il n'est ici que de mentionner l'implication du Cantor dans la société philosophique dirigée par Lorenz Mizler (1711-1778), élève de Wolff et héritier de Leibniz, à laquelle il dédia plusieurs de ses oeuvres les plus hautement formelles, dont la dernière, inachevée, devait être L'Art de la fugue.
A travers l'étude de la conception leibnizienne de la musique, envisagée dans son rapport à la pensée musicale de J.-S. Bach, cet ouvrage explore les relations entre métaphysique et musique à la lumière du concept d'harmonie comme "unité dans la diversité". Par le biais d'une enquête comparative, de nature à la fois structurelle et historique, il a pour ambition de montrer comment les concepts de Leibniz peuvent éclairer de façon inédite la musique de J.-S.
Bach, et comment celle-ci permet, en retour, de mettre sous un jour nouveau la doctrine leibnizienne de l'harmonie - laquelle trouve en Bach une postérité insoupçonnée.
La musique occupe une place singulière au sein de la philosophie de G.W. Leibniz (1646-1716). Si les développements que ce dernier y consacre sont peu nombreux et dispersés à travers son oeuvre, ils n'en dessinent pas moins les contours d'une philosophie de la musique aussi pénétrante que méconnue. Celle-ci apparait tout à la fois comme l'expression et le modèle privilégié de sa métaphysique générale, dont la portée esthétique reste largement à explorer.
Une oeuvre en particulier, cependant, semble avoir déjà donné corps à cette esthétique musicale. Cette oeuvre est celle de Jean-Sébastien Bach (1685-1750), dont l'écriture contrapuntique manifeste plus que toute autre une parenté structurelle avec la philosophie de Leibniz. A scruter l'architecture complexe de ses compositions, on peut y déceler comme un miroir de l'univers leibnizien, une expression sensible des principes mêmes de l'harmonie universelle.
Au vu du contexte intellectuel dans lequel évoluait J.-S. Bach, cette parenté n'est du reste pas sans fondement historique. Il n'est ici que de mentionner l'implication du Cantor dans la société philosophique dirigée par Lorenz Mizler (1711-1778), élève de Wolff et héritier de Leibniz, à laquelle il dédia plusieurs de ses oeuvres les plus hautement formelles, dont la dernière, inachevée, devait être L'Art de la fugue.
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