Le thé au Maroc saharien. un art de vivre légendaire

Par : Ahmed Elbachir Damani
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  • Nombre de pages204
  • PrésentationRelié
  • FormatBeau Livre
  • Poids1.52 kg
  • Dimensions24,8 cm × 29,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-9954-0-3762-1
  • EAN9789954037621
  • Date de parution01/09/2014
  • CollectionHistoire et sociétés du Maroc
  • ÉditeurMalika
  • PhotographeHervé Nègre
  • PréfacierAbdelhak Lamrini

Résumé

Le thé a commencé géographiquement à se répandre directement après son arrivée au Maroc Saharien au début du XIXème siècle, sans que cela soit accompagné d'un déploiement social significatif. Ce paradoxe apparait nettement lorsqu'on compare, d'un côté, la la diffusion spatiale de la consommation de cette boisson, la formation de ses rites de préparation et d'acquisition de ses divers et multiples ustensiles et, de l'autre, l'intérêt quasi confidentiel dont il était l'objet dans la société.
Situation qui n'a pas changé pendant de nombreuses décennies. Sa consommation au courant de cette période est par conséquent restée cantonnée dans les seules catégories dotées d'un certain pouvoir d'influence et des familles nanties, d'autant plus qu'à cause de la rareté du produit et de l'éloignement des distances les prix étaient devenus excessivement chers. Mais le plus frappant, c'est que dès que le thé a pénétré les couches sociales inférieurs, il s'est diffusé au sein d'elles de la façon la plus étonnante.
C'est comme si un solide barrage de valeurs , de codes et de facteurs sociaux et économiques s'était brusquement effondré, à cause des transformations que cette société a connues suite à l'occupation coloniale européenne, faisant basculer le débit limité d'avant en un déferlement de flots recomposant les traditions culinaires et leur rôle social. C'est pourquoi il importe de faire une distinction entre la période où le thé est resté un produit de luxe, qui n'est consommé que par une minorité de chanceux et celle au sein de laquelle on peut le considérer comme étant par excellence quelque chose d'ordinaire et d'enraciné ayant accédé à un usage des plus populaire.
Le thé a commencé géographiquement à se répandre directement après son arrivée au Maroc Saharien au début du XIXème siècle, sans que cela soit accompagné d'un déploiement social significatif. Ce paradoxe apparait nettement lorsqu'on compare, d'un côté, la la diffusion spatiale de la consommation de cette boisson, la formation de ses rites de préparation et d'acquisition de ses divers et multiples ustensiles et, de l'autre, l'intérêt quasi confidentiel dont il était l'objet dans la société.
Situation qui n'a pas changé pendant de nombreuses décennies. Sa consommation au courant de cette période est par conséquent restée cantonnée dans les seules catégories dotées d'un certain pouvoir d'influence et des familles nanties, d'autant plus qu'à cause de la rareté du produit et de l'éloignement des distances les prix étaient devenus excessivement chers. Mais le plus frappant, c'est que dès que le thé a pénétré les couches sociales inférieurs, il s'est diffusé au sein d'elles de la façon la plus étonnante.
C'est comme si un solide barrage de valeurs , de codes et de facteurs sociaux et économiques s'était brusquement effondré, à cause des transformations que cette société a connues suite à l'occupation coloniale européenne, faisant basculer le débit limité d'avant en un déferlement de flots recomposant les traditions culinaires et leur rôle social. C'est pourquoi il importe de faire une distinction entre la période où le thé est resté un produit de luxe, qui n'est consommé que par une minorité de chanceux et celle au sein de laquelle on peut le considérer comme étant par excellence quelque chose d'ordinaire et d'enraciné ayant accédé à un usage des plus populaire.