Le Symbolisme de la Lumière au Moyen-Age : de la Spéculation à la Réalité. Actes du Colloque Européen des 5 et 6 juillet 2003
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- Nombre de pages116
- PrésentationBroché
- Poids0.22 kg
- Dimensions16,5 cm × 24,5 cm × 0,5 cm
- ISBN2-9512784-5-4
- EAN9782951278455
- Date de parution01/01/2004
- ÉditeurAssociation des Amis Centre
Résumé
Suger, abbé de Saint-Denis, avait fait graver sur la façade de l'église abbatiale " [...] par la beauté sensible, l'âme alourdie s'élève à la véritable beauté et, de la terre où elle gisait engloutie, elle ressuscite au ciel en voyant la lumière de ces splendeurs. " Ce souci d'un éminent religieux du XIIe siècle dans la quête de la lumière est typique des aspirations les plus ardentes, chargées de symboles, à son époque. Certes, ces hommes du Moyen-Age n'innovent pas, mais rejoignent, en le christianisant, un symbole de toutes les civilisations, sur tous les continents et à toutes les époques. Nous devons nous défendre de tout amalgame par un syncrétisme primaire. Historiquement, notre Moyen-Age, si fondamentalement nourri et pétri des Saintes Ecritures, Ancien et Nouveau Testaments, a reçu un héritage riche et divers et le déroulement de ses siècles connaît, entre autres, les fastes de la renaissance carolingienne, les bouleversements provoqués par les invasions venues successivement de l'est, du nord ou du midi. Tout cela draine interrogations, destructions et apports. A travers ces heurts et ces enrichissements, reste et fleurit un élément fondamental, vital, caractéristique, en effet, du principe de vie : le jeu de la lumière et des ténèbres, de l'ordre et du chaos, de l'espérance et du désarroi, la peur de la nuit, de la mort, héritée du plus lointain des temps - mais, là encore il faut nuancer - et la quête de la lumière qui est salut. Dans toutes les religions et expériences spirituelles ou philosophiques, le symbole de la lumière sera au premier plan avec ses acceptions diverses, où s'affrontent des éléments physiques à des attitudes morales et spirituelles. [...] Le symbole est lié à l'image, à la représentation visible de l'invisible.
Suger, abbé de Saint-Denis, avait fait graver sur la façade de l'église abbatiale " [...] par la beauté sensible, l'âme alourdie s'élève à la véritable beauté et, de la terre où elle gisait engloutie, elle ressuscite au ciel en voyant la lumière de ces splendeurs. " Ce souci d'un éminent religieux du XIIe siècle dans la quête de la lumière est typique des aspirations les plus ardentes, chargées de symboles, à son époque. Certes, ces hommes du Moyen-Age n'innovent pas, mais rejoignent, en le christianisant, un symbole de toutes les civilisations, sur tous les continents et à toutes les époques. Nous devons nous défendre de tout amalgame par un syncrétisme primaire. Historiquement, notre Moyen-Age, si fondamentalement nourri et pétri des Saintes Ecritures, Ancien et Nouveau Testaments, a reçu un héritage riche et divers et le déroulement de ses siècles connaît, entre autres, les fastes de la renaissance carolingienne, les bouleversements provoqués par les invasions venues successivement de l'est, du nord ou du midi. Tout cela draine interrogations, destructions et apports. A travers ces heurts et ces enrichissements, reste et fleurit un élément fondamental, vital, caractéristique, en effet, du principe de vie : le jeu de la lumière et des ténèbres, de l'ordre et du chaos, de l'espérance et du désarroi, la peur de la nuit, de la mort, héritée du plus lointain des temps - mais, là encore il faut nuancer - et la quête de la lumière qui est salut. Dans toutes les religions et expériences spirituelles ou philosophiques, le symbole de la lumière sera au premier plan avec ses acceptions diverses, où s'affrontent des éléments physiques à des attitudes morales et spirituelles. [...] Le symbole est lié à l'image, à la représentation visible de l'invisible.