Le simple corps du roi. L'impossible sacralité des souverains français, XVe-XVIIIe siècle

Par : Alain Bourreau
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  • Nombre de pages155
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,9 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-84621-003-9
  • EAN9782846210034
  • Date de parution21/10/2000
  • CollectionEssais et documents
  • ÉditeurParis - Max Chaleil

Résumé

Sans cesse, les rois de France ont voulu sacraliser leur image, cherchant la vénération du peuple, tant par le culte que par la théorie. D'où l'importance et la fonction des pompes funéraires présidant à leur mise au tombeau. Sans cesse aussi, le peuple a été tenté de ramener le roi à son essence putrescible. C'est ainsi que la Révolution, en guillotinant Louis XVI et en exhumant, à Saint-Denis, les restes des souverains afin de les anéantir, brisait une religion de la personne royale.
Mais a-t-on vraiment adoré le corps du roi sous l'ancienne monarchie ? En s'appuyant sur l'ordonnance funéraire de Charles VIII et des récits d'agonies royales, ainsi que sur le compte rendu de l'exhumation de 1793, Alain Boureau rappelle que l'histoire politique s'inscrit dans celle des mentalités. Pour lui, le Moyen Age finissant, en exaltant le corps de l'individu, préparait la résistance des sujets à la religion royale, résistance qui débouche dans le grand corps à corps révolutionnaire et s'achève en 1793 avec la profanation des dépouilles souveraines.
Sans cesse, les rois de France ont voulu sacraliser leur image, cherchant la vénération du peuple, tant par le culte que par la théorie. D'où l'importance et la fonction des pompes funéraires présidant à leur mise au tombeau. Sans cesse aussi, le peuple a été tenté de ramener le roi à son essence putrescible. C'est ainsi que la Révolution, en guillotinant Louis XVI et en exhumant, à Saint-Denis, les restes des souverains afin de les anéantir, brisait une religion de la personne royale.
Mais a-t-on vraiment adoré le corps du roi sous l'ancienne monarchie ? En s'appuyant sur l'ordonnance funéraire de Charles VIII et des récits d'agonies royales, ainsi que sur le compte rendu de l'exhumation de 1793, Alain Boureau rappelle que l'histoire politique s'inscrit dans celle des mentalités. Pour lui, le Moyen Age finissant, en exaltant le corps de l'individu, préparait la résistance des sujets à la religion royale, résistance qui débouche dans le grand corps à corps révolutionnaire et s'achève en 1793 avec la profanation des dépouilles souveraines.