Le Sel Du Desert
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- Nombre de pages227
- PrésentationBroché
- Poids0.255 kg
- Dimensions13,9 cm × 20,4 cm × 1,5 cm
- ISBN2-85940-704-9
- EAN9782859407049
- Date de parution20/02/2001
- CollectionD'ailleurs
- ÉditeurPhébus (Editions)
Résumé
Publié juste après Pieds nus à travers la Mauritanie (rééd. Phébus 1992), Le Sel du désert relate le voyage entrepris en janvier 1937 par Odette du Puigaudeau et son amie Marion Sénones dans les solitudes du Sahara central. Il évoque surtout l'aventure des dernières caravanes de sel - essentielles à la vie du désert et du Sahel limitrophe - qui continueront de sillonner la partie la moins accessible du Sahara jusqu'au milieu de ce siècle. Chaque année l'Azalaï, qui regroupait plus d'un millier de chameaux, quittait la région de Tombouctou pour gagner, droit au nord, la dépression de Taoudeni, célèbre depuis l'Antiquité pour ses salines : soit deux mille kilomètres de trajet aller et retour, dans la, partie la plus déserte du Grand Désert. Le récit d'Odette du Puigaudeau, une fois de plus, tranche radicalement avec les relations des témoins de l'époque, volontiers illusionnés par le mirage colonial. La voyageuse, désormais convertie à la vie nomade et proche par le cœur de l'islam, est sans doute favorable - au moins au début - à l'œuvre de pacification entreprise par les Français dans ces régions depuis trop longtemps livrées à la violence des rezzou. Elle n'en pressent pas moins que le " progrès " imposé par l'Occident implique par nécessité la mise à mort du désert... et des tribus qui l'ont choisi parce qu'il demeure pour elles l'espace même de la liberté. Un livre qui en son temps avait fasciné le jeune Théodore Monod. Et l'un des classiques absolus de la littérature du désert.
Publié juste après Pieds nus à travers la Mauritanie (rééd. Phébus 1992), Le Sel du désert relate le voyage entrepris en janvier 1937 par Odette du Puigaudeau et son amie Marion Sénones dans les solitudes du Sahara central. Il évoque surtout l'aventure des dernières caravanes de sel - essentielles à la vie du désert et du Sahel limitrophe - qui continueront de sillonner la partie la moins accessible du Sahara jusqu'au milieu de ce siècle. Chaque année l'Azalaï, qui regroupait plus d'un millier de chameaux, quittait la région de Tombouctou pour gagner, droit au nord, la dépression de Taoudeni, célèbre depuis l'Antiquité pour ses salines : soit deux mille kilomètres de trajet aller et retour, dans la, partie la plus déserte du Grand Désert. Le récit d'Odette du Puigaudeau, une fois de plus, tranche radicalement avec les relations des témoins de l'époque, volontiers illusionnés par le mirage colonial. La voyageuse, désormais convertie à la vie nomade et proche par le cœur de l'islam, est sans doute favorable - au moins au début - à l'œuvre de pacification entreprise par les Français dans ces régions depuis trop longtemps livrées à la violence des rezzou. Elle n'en pressent pas moins que le " progrès " imposé par l'Occident implique par nécessité la mise à mort du désert... et des tribus qui l'ont choisi parce qu'il demeure pour elles l'espace même de la liberté. Un livre qui en son temps avait fasciné le jeune Théodore Monod. Et l'un des classiques absolus de la littérature du désert.