Le roman dans le cinéma d'Alain Resnais : retour à Providence
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- Nombre de pages359
- PrésentationBroché
- Poids0.56 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-296-11340-4
- EAN9782296113404
- Date de parution01/03/2010
- CollectionEsthétiques
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierJean-Louis Leutrat
Résumé
Jusqu'aux Herbes folles, son dernier film en date, Resnais a toujours refusé d'adapter des romans tout en ne travaillant, durant de nombreuses années, qu'avec des écrivains avant tout romanciers. Premier de ses films à avoir été écrit par un dramaturge de formation, Providence (1977) met pourtant en scène un vieil écrivain malade et alcoolique en train d'imaginer les scènes tour à tour horrifiques et comiques d'un ultime roman dont les héros ne sont autres que ses proches. Ce paradoxe fonde le présent essai, centré sur un film d'une rare exactitude en matière de création littéraire et dont la structure en diptyque met à nu les rapports entre fiction et réalité, révèle les profondes affinités qu'entretiennent l'écriture, la peur et le suicide. Réhabilitant la notion de " cinéma littéraire " tout en faisant éclater le cadre trop réducteur de l'adaptation, cet ouvrage explore les liens plus intimes existant entre les livres et les films. C'est ainsi que le cinéma romanesque d'Alain Resnais permet de relire Proust, Joyce, Kafka,Virginia Woolf et bien d'autres auteurs fondamentaux de la modernité qui, à leur tour, permettent de regarder autrement des films tels que Providence, Hiroshima mon amour ou Je t'aime je t'aime...
Jusqu'aux Herbes folles, son dernier film en date, Resnais a toujours refusé d'adapter des romans tout en ne travaillant, durant de nombreuses années, qu'avec des écrivains avant tout romanciers. Premier de ses films à avoir été écrit par un dramaturge de formation, Providence (1977) met pourtant en scène un vieil écrivain malade et alcoolique en train d'imaginer les scènes tour à tour horrifiques et comiques d'un ultime roman dont les héros ne sont autres que ses proches. Ce paradoxe fonde le présent essai, centré sur un film d'une rare exactitude en matière de création littéraire et dont la structure en diptyque met à nu les rapports entre fiction et réalité, révèle les profondes affinités qu'entretiennent l'écriture, la peur et le suicide. Réhabilitant la notion de " cinéma littéraire " tout en faisant éclater le cadre trop réducteur de l'adaptation, cet ouvrage explore les liens plus intimes existant entre les livres et les films. C'est ainsi que le cinéma romanesque d'Alain Resnais permet de relire Proust, Joyce, Kafka,Virginia Woolf et bien d'autres auteurs fondamentaux de la modernité qui, à leur tour, permettent de regarder autrement des films tels que Providence, Hiroshima mon amour ou Je t'aime je t'aime...