Le Rocher de Gibraltar. Entre Mare clausum et Mare liberum (1704-2020) ou les destinées singulières d'un "morceau d'Angleterre" en Ibérie

Par : Daha Chérif Ba
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  • Nombre de pages690
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.048 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,7 cm
  • ISBN978-2-343-24855-4
  • EAN9782343248554
  • Date de parution15/12/2021
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierAbdoulaye Bathily
  • PostfacierYancoba Seydi

Résumé

Lorsqu'en 1704, à la faveur de la guerre de Succession espagnole, les Anglais s'emparèrent du rocher de Gibraltar, il ne s'agissait nullement et évidemment pour eux de s'assurer la maîtrise et le contrôle de la route conduisant à l'empire qui n'existerait que trois quarts de siècle plus tard. Mais, du moment qu'échappant à la France, l'Inde eut passé à la Grande-Bretagne, le rocher espagnol devint une position de premier ordre à l'entrée de la mer méditerranéenne par où passait la route des Indes la plus directe.
Quand la percée de l'isthme de Suez eut abrégé et écourté de 80% le chemin du golfe Persique, l'Angleterre, cramponnée plus obstinément que jamais à Gibraltar, s'avisa de l'importance incalculable et inestimable qu'aurait pour elle et ses intérêts commerciaux la possession de la porte de sortie de la Méditerranée, dont elle détenait déjà l'entrée. C'est à Suez même qu'il importait de tenir le verrou de la porte méditerranéenne qui s'ouvrait sur les Indes.
Dès 1878, on pouvait donc prévoir que Londres n'épargnerait rien pour s'assurer la possession de l'Egypte. Et en 1882, le rêve se réalisait Depuis 1935, l'établissement en mer Rouge d'une Italie désormais engagée pour sa survie européenne et son rayonnement colonial, sembla avoir porté le dernier coup à la confiance et à l'assurance "quasi insolentes" britanniques. La route méditerranée était donc vulnérable.
Dominions orientaux et Inde se révélèrent, par surcroit, comme étant des aires pétrolifères les plus riches du monde, la Grande Bretagne se trouvait, plus que jamais, engagée à ne rien lâcher de sa situation en Méditerranée, en général, sur le rocher de Gibraltar, en particulier. Rocher qui, jadis et pendant des siècles, fascina et alimenta les imaginaires par sa géographie déroutante, son site puissamment fortifié, sa ville haut perchée dévorée par des épidémies, rongée par la contrebande, ravagée par les affres des guerres impériales, d'Ales et mondiales, sur fond de disputes et de tiraillements anglo-espagnols que le Brexit ne réussit point à éteindre.
Lorsqu'en 1704, à la faveur de la guerre de Succession espagnole, les Anglais s'emparèrent du rocher de Gibraltar, il ne s'agissait nullement et évidemment pour eux de s'assurer la maîtrise et le contrôle de la route conduisant à l'empire qui n'existerait que trois quarts de siècle plus tard. Mais, du moment qu'échappant à la France, l'Inde eut passé à la Grande-Bretagne, le rocher espagnol devint une position de premier ordre à l'entrée de la mer méditerranéenne par où passait la route des Indes la plus directe.
Quand la percée de l'isthme de Suez eut abrégé et écourté de 80% le chemin du golfe Persique, l'Angleterre, cramponnée plus obstinément que jamais à Gibraltar, s'avisa de l'importance incalculable et inestimable qu'aurait pour elle et ses intérêts commerciaux la possession de la porte de sortie de la Méditerranée, dont elle détenait déjà l'entrée. C'est à Suez même qu'il importait de tenir le verrou de la porte méditerranéenne qui s'ouvrait sur les Indes.
Dès 1878, on pouvait donc prévoir que Londres n'épargnerait rien pour s'assurer la possession de l'Egypte. Et en 1882, le rêve se réalisait Depuis 1935, l'établissement en mer Rouge d'une Italie désormais engagée pour sa survie européenne et son rayonnement colonial, sembla avoir porté le dernier coup à la confiance et à l'assurance "quasi insolentes" britanniques. La route méditerranée était donc vulnérable.
Dominions orientaux et Inde se révélèrent, par surcroit, comme étant des aires pétrolifères les plus riches du monde, la Grande Bretagne se trouvait, plus que jamais, engagée à ne rien lâcher de sa situation en Méditerranée, en général, sur le rocher de Gibraltar, en particulier. Rocher qui, jadis et pendant des siècles, fascina et alimenta les imaginaires par sa géographie déroutante, son site puissamment fortifié, sa ville haut perchée dévorée par des épidémies, rongée par la contrebande, ravagée par les affres des guerres impériales, d'Ales et mondiales, sur fond de disputes et de tiraillements anglo-espagnols que le Brexit ne réussit point à éteindre.
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