Le rêve de Schultz

Par : Yves Baumstimler

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  • Nombre de pages270
  • PrésentationBroché
  • Poids0.295 kg
  • Dimensions12,0 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-84795-122-6
  • EAN9782847951226
  • Date de parution27/03/2008
  • CollectionLe monde psy
  • ÉditeurEsprit du temps (L')

Résumé

En 1935 en Allemagne, à l'âge de 51 ans, Johann-Heinrich Schultz fait paraître dans la revue de la Société de Psychothérapie, prise en main par le nouveau régime et dirigée par Mathias Goering, le récit d'un rêve qui se répète sur plus de vingt ans : rêve d'un " double " qui s'éloigne et se détache : " Je vois en rêve, tous les trois à six mois, mon ami qui vieillit avec moi... Intérieurement, il s'est totalement séparé de moi, au point qu'il me reconnaît encore à peine. " Ce rêve est le point de départ d'une remarquable lecture de la vie de Schultz entre relaxation, hypnose et psychanalyse, au moment de la prise de pouvoir du parti nazi qui prône l'unité psychosomatique, fantasme d'une pureté originelle. Il nous fait découvrir un extraordinaire personnage, J-H Schultz, frère de remplacement d'un jumeau mort deux ans plus tôt, dont il portera le prénom, qui est aussi celui du père ; marié à une juive, mère de son fils ; ayant pris pour analyste un didacticien portant le même nom que lui et auquel il devra son adhésion au national-socialisme. " Si pour les juifs Schultz était un antisémite, il était pour les nazis un demi-juif : il sera toujours l'homme de l'entre-deux, de la trahison. "
En 1935 en Allemagne, à l'âge de 51 ans, Johann-Heinrich Schultz fait paraître dans la revue de la Société de Psychothérapie, prise en main par le nouveau régime et dirigée par Mathias Goering, le récit d'un rêve qui se répète sur plus de vingt ans : rêve d'un " double " qui s'éloigne et se détache : " Je vois en rêve, tous les trois à six mois, mon ami qui vieillit avec moi... Intérieurement, il s'est totalement séparé de moi, au point qu'il me reconnaît encore à peine. " Ce rêve est le point de départ d'une remarquable lecture de la vie de Schultz entre relaxation, hypnose et psychanalyse, au moment de la prise de pouvoir du parti nazi qui prône l'unité psychosomatique, fantasme d'une pureté originelle. Il nous fait découvrir un extraordinaire personnage, J-H Schultz, frère de remplacement d'un jumeau mort deux ans plus tôt, dont il portera le prénom, qui est aussi celui du père ; marié à une juive, mère de son fils ; ayant pris pour analyste un didacticien portant le même nom que lui et auquel il devra son adhésion au national-socialisme. " Si pour les juifs Schultz était un antisémite, il était pour les nazis un demi-juif : il sera toujours l'homme de l'entre-deux, de la trahison. "