Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
LE RECIT D'ENFANCE, qui devient le passage obligé dans l'histoire d'une personnalité avec les Confessions de Rousseau, apparaît comme le signe de l'émergence...
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LE RECIT D'ENFANCE, qui devient le passage obligé dans l'histoire d'une personnalité avec les Confessions de Rousseau, apparaît comme le signe de l'émergence d'une écriture de l'individualisme, qui tente de saisir la singularité d'un destin et le caractère unique de l'existence racontée. Pourtant le souci d'exprimer cette singularité rencontre le travail de modèles antérieurs qui façonnent les manières de raconter l'enfance. Y a-t-il une topique du récit d'enfance ? La présence de stéréotypes et de références qui renvoient aux Vies illustres, aux Confessions augustiniennes, à l'hagiographie, aux anecdotes merveilleuses, au picaresque et aux modèles pédagogiques, amène à distinguer la part du lieu commun du modèle, et la recherche de l'expression d'une expérience unique. Ce volume étudie la présence de ces modèles dans le récit d'enfance, le rôle qu'ils jouent dans la compréhension de soi et dans l'examen d'une vie. Le corpus concerné est narratif et comprend récit factuel et récit fictionnel. La période considérée s'étend du Moyen Age au XXe siècle. Y sont représentés la littérature institutionnelle et les écrits de ceux qui, sans appartenir au monde des lettres, décident de raconter leur vie.