Le Queyras, une vallée des Hautes-Alpes. Tome 1, Le temps des crises (1789-1918) : de l'ordre communautaire à la prééminence communale
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- Nombre de pages527
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.915 kg
- Dimensions16,9 cm × 23,8 cm × 4,0 cm
- ISBN978-9954-1-0616-7
- EAN9789954106167
- Date de parution01/01/2017
- ÉditeurLa croisée des chemins
Résumé
Le XIXe siècle est une période charnière dans l'histoire du Queyras. Cette vallée, fermée physiquement mais ouverte humainement aux échanges et aux idées, a subi de multiples crises : crise du passage de l'Escarton à l'organisation communale après la Révolution de 1789 ; crise démographique, du surpeuplement à une émigration qui a vidé le pays ; tensions religieuses entre l'Etat, la majorité catholique et la minorité protestante ; crise due aux restrictions imposées à l'utilisation des ressources de la forêt ; crise du système politique dominé par les notables complices de l'administration préfectorale ; difficultés, enfin, de communication avec le territoire national, la vallée étant réduite à une situation marginale de périphérie.
Quatre sorties de ces crises se sont amorcées vers la fin du XIXe siècle par : l'apaisement sur le plan religieux, l'adoption des fruitières fournissant les villes de Provence ; la promotion d'un tourisme de villégiature par les émigrés enrichis aux Amériques et la prise en compte politique de la paysannerie par la Ille République. L'afflux de piémontais compense partiellement le déficit en main-d'oeuvre à un moment de recul des échanges marchands avec le Piémont.
L'éducation civique par l'école de Jules Ferry et l'amélioration de la circulation routière à la fin du XIXe siècle, induisent une réelle identification au territoire national et à la Nation.
Quatre sorties de ces crises se sont amorcées vers la fin du XIXe siècle par : l'apaisement sur le plan religieux, l'adoption des fruitières fournissant les villes de Provence ; la promotion d'un tourisme de villégiature par les émigrés enrichis aux Amériques et la prise en compte politique de la paysannerie par la Ille République. L'afflux de piémontais compense partiellement le déficit en main-d'oeuvre à un moment de recul des échanges marchands avec le Piémont.
L'éducation civique par l'école de Jules Ferry et l'amélioration de la circulation routière à la fin du XIXe siècle, induisent une réelle identification au territoire national et à la Nation.
Le XIXe siècle est une période charnière dans l'histoire du Queyras. Cette vallée, fermée physiquement mais ouverte humainement aux échanges et aux idées, a subi de multiples crises : crise du passage de l'Escarton à l'organisation communale après la Révolution de 1789 ; crise démographique, du surpeuplement à une émigration qui a vidé le pays ; tensions religieuses entre l'Etat, la majorité catholique et la minorité protestante ; crise due aux restrictions imposées à l'utilisation des ressources de la forêt ; crise du système politique dominé par les notables complices de l'administration préfectorale ; difficultés, enfin, de communication avec le territoire national, la vallée étant réduite à une situation marginale de périphérie.
Quatre sorties de ces crises se sont amorcées vers la fin du XIXe siècle par : l'apaisement sur le plan religieux, l'adoption des fruitières fournissant les villes de Provence ; la promotion d'un tourisme de villégiature par les émigrés enrichis aux Amériques et la prise en compte politique de la paysannerie par la Ille République. L'afflux de piémontais compense partiellement le déficit en main-d'oeuvre à un moment de recul des échanges marchands avec le Piémont.
L'éducation civique par l'école de Jules Ferry et l'amélioration de la circulation routière à la fin du XIXe siècle, induisent une réelle identification au territoire national et à la Nation.
Quatre sorties de ces crises se sont amorcées vers la fin du XIXe siècle par : l'apaisement sur le plan religieux, l'adoption des fruitières fournissant les villes de Provence ; la promotion d'un tourisme de villégiature par les émigrés enrichis aux Amériques et la prise en compte politique de la paysannerie par la Ille République. L'afflux de piémontais compense partiellement le déficit en main-d'oeuvre à un moment de recul des échanges marchands avec le Piémont.
L'éducation civique par l'école de Jules Ferry et l'amélioration de la circulation routière à la fin du XIXe siècle, induisent une réelle identification au territoire national et à la Nation.