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La renommée du quartier Mazarin d'Aix-en-Provence, avec ses vastes hôtels particuliers aux jardins ombragés et aux fontaines richement ornées, n'est plus à faire. Le nouvel agrandissement de 1646, décidé par l'archevêque Michel Mazarin (frère du cardinal Jules Mazarin) est sans conteste le quartier le plus prestigieux de l'ancienne capitale de la Provence, le fleuron d'une architecture luxueuse et variée, l'écrin d'une société de prestige, une forme d'urbanisme à part, une ville dans la ville.
La construction de demeures luxueuses de la part de commanditaires non nobles, financiers, parlementaires, marchands ou artisans enrichis, induit depuis longtemps dans la capitale et dans de nombreuses villes de province le problème de l'usurpation d'une architecture aristocratique. Bien avant le style, il faut penser aux enjeux. Les enjeux financiers, honorifiques et de convenance sont les apports de ce sujet de recherche provincial.
Il constitue un apport non-négligeable à la théorie architecturale française, sur les principaux acteurs d'une évolution urbaine, sur les enjeux sous-entendus de l'architecture moderne : des ambitions religieuses, politiques, sociales et immobilières.