Le paysage romantique et l'expérience du sublime

Par : Yvon Le Scanff

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  • Nombre de pages269
  • PrésentationBroché
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-87673-465-4
  • EAN9782876734654
  • Date de parution04/09/2007
  • Collectionpays-paysages
  • ÉditeurChamp Vallon

Résumé

Dans la première moitié du XIXe siècle, le paysage sublime est le lieu commun du paysage romantique. Dans sa redéfinition du sublime comme expérience, le romantisme va davantage développer une esthétique du paysage qu'une topique de la puissance naturelle (le volcan, la cataracte, l'orage ou la tempête) ou de la représentation de l'infini (Dieu, la mer, la montagne). Cette poétique du paysage peut s'interpréter dans le sens d'une révélation du Chaos : magnifique confusion et profusion de l'existant, mais aussi radicale négativité de l'être. C'est ainsi que le paysage sublime ouvre sur une philosophie de la nature qui en révèle la fondamentale indétermination ontologique. La composition du paysage trouve ainsi son écho dans la construction du personnage. et notamment dans la figure du héros romantique, taraudé par une indétermination native, hanté par une liberté inconditionnelle et radicale. Pour le romantisme, le paysage naturel n'est donc pas étranger à l'investissement éthique ou à la contemplation métaphysique, c'est même au sein de cette grande nature correspondant à sa démesure que l'homme romantique va définir son projet : élan génial et enthousiaste, révolte ou renoncement ?
Dans la première moitié du XIXe siècle, le paysage sublime est le lieu commun du paysage romantique. Dans sa redéfinition du sublime comme expérience, le romantisme va davantage développer une esthétique du paysage qu'une topique de la puissance naturelle (le volcan, la cataracte, l'orage ou la tempête) ou de la représentation de l'infini (Dieu, la mer, la montagne). Cette poétique du paysage peut s'interpréter dans le sens d'une révélation du Chaos : magnifique confusion et profusion de l'existant, mais aussi radicale négativité de l'être. C'est ainsi que le paysage sublime ouvre sur une philosophie de la nature qui en révèle la fondamentale indétermination ontologique. La composition du paysage trouve ainsi son écho dans la construction du personnage. et notamment dans la figure du héros romantique, taraudé par une indétermination native, hanté par une liberté inconditionnelle et radicale. Pour le romantisme, le paysage naturel n'est donc pas étranger à l'investissement éthique ou à la contemplation métaphysique, c'est même au sein de cette grande nature correspondant à sa démesure que l'homme romantique va définir son projet : élan génial et enthousiaste, révolte ou renoncement ?
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