Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La poétique de Kenneth White ouvre un espace en dehors non seulement des lieux communs et des codes, mais aussi des contextes que l'humanité s'est forgés...
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La poétique de Kenneth White ouvre un espace en dehors non seulement des lieux communs et des codes, mais aussi des contextes que l'humanité s'est forgés pour se fournir un au-delà : la mythologie, la religion, la métaphysique et le sens de l'histoire, dont les restes, caricaturaux, servent toujours à donner une aura aux réalités dérisoires et à la déréalisation croissante d'un monde fermé sur lui-même et ses fantasmes. Ce que White entend par " passage extérieur " se dégage de manière diverse des quatre sections de ce livre : " Eloge de l'isolement ", " Souvenirs de la province des pluies ", " Le manuscrit des Mascareignes " et " Lettres du promontoire ", où une méditation profonde s'allie à un humour... transcendantal. Dans tous les cas et dans tous les lieux limites évoqués dans ces " passages extérieurs ", il est question de maintenir, face au théâtre du monde, une distance et un silence où l'être peut encore connaître une présence et une plénitude. Intellectuel nomade qui suit des circuits inédits, fondateur du mouvement géopoétique, Kenneth White vit actuellement, dans son " atelier atlantique ", sur la côte nord de la Bretagne.