Le nu dans l'Art. L'apothéose des corps

Par : Jean-Noël von der Weid

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  • Nombre de pages205
  • PrésentationRelié
  • Poids1.715 kg
  • Dimensions25,0 cm × 32,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-263-04390-1
  • EAN9782263043901
  • Date de parution18/10/2007
  • ÉditeurSolar

Résumé

Le représenter, une de ses manières d'exister. Cette activité a de lourdes influences sur l'évolution de la société, qu'elle accompagne ou contrecarre. Sur celle de l'artiste aussi. Et l'art rend possible ce que la vie étouffe. La manière qu'il a, de cabosser la réalité - touffeur des chairs, cuisses écarquillées, vulves ombrées, vastes seins -, réjouit notre inépuisable vampirisme. Ces corps, leurs lignes, qui dansent, rêvent ou meurent, leurs couleurs, par elles encloses, sont néanmoins les caractères de l'œuvre.
Les artistes, dans leurs mises à nu, se confrontent aux thèmes qui toujours ont préoccupé l'homme: le temps, l'angoisse, la mort et la sexualité, les idéaux, les obsessions; et c'est le corps nu qui exprime le mieux tout ce que nous convoitons et tout ce que nous craignons. Aussi le nu fait-il fonction d'abyme, dans lequel le spectateur peut et doit affronter sa ressemblance, épineuse ou non... Le nu perce à jour, montre ce qu'il cache.
Souligne les frustrations. Fait grésiller le désir. Le nu contraint à l'immédiate confrontation avec l'œuvre d'art - dans la voluptueuse complicité de notre regard. Aujourd'hui, n'était la bouillie nauséeuse d'images de corps déshabillés, de beaux cadavres peroxydés que déversent publicités et médias, la pornographie en ligne, le nu peut encore, suivant le goût, les croyances religieuses, le milieu culturel ou l'identité sexuelle de l'observateur, briser des tabous.
Il ne fait aucun doute que l'homme du XXIe siècle trouvera dans cette histoire du nu dans l'art occidental - des épaisses Vénus préhistoriques aux femmes-épingles de Giacometti -, la permanence de son identité. Ce vers quoi il tend désespérément.
Le représenter, une de ses manières d'exister. Cette activité a de lourdes influences sur l'évolution de la société, qu'elle accompagne ou contrecarre. Sur celle de l'artiste aussi. Et l'art rend possible ce que la vie étouffe. La manière qu'il a, de cabosser la réalité - touffeur des chairs, cuisses écarquillées, vulves ombrées, vastes seins -, réjouit notre inépuisable vampirisme. Ces corps, leurs lignes, qui dansent, rêvent ou meurent, leurs couleurs, par elles encloses, sont néanmoins les caractères de l'œuvre.
Les artistes, dans leurs mises à nu, se confrontent aux thèmes qui toujours ont préoccupé l'homme: le temps, l'angoisse, la mort et la sexualité, les idéaux, les obsessions; et c'est le corps nu qui exprime le mieux tout ce que nous convoitons et tout ce que nous craignons. Aussi le nu fait-il fonction d'abyme, dans lequel le spectateur peut et doit affronter sa ressemblance, épineuse ou non... Le nu perce à jour, montre ce qu'il cache.
Souligne les frustrations. Fait grésiller le désir. Le nu contraint à l'immédiate confrontation avec l'œuvre d'art - dans la voluptueuse complicité de notre regard. Aujourd'hui, n'était la bouillie nauséeuse d'images de corps déshabillés, de beaux cadavres peroxydés que déversent publicités et médias, la pornographie en ligne, le nu peut encore, suivant le goût, les croyances religieuses, le milieu culturel ou l'identité sexuelle de l'observateur, briser des tabous.
Il ne fait aucun doute que l'homme du XXIe siècle trouvera dans cette histoire du nu dans l'art occidental - des épaisses Vénus préhistoriques aux femmes-épingles de Giacometti -, la permanence de son identité. Ce vers quoi il tend désespérément.