Le nom propre en Inde. Considérations sur le mécanisme référentiel

Par : Emilie Aussant

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  • Nombre de pages163
  • PrésentationBroché
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-84788-176-9
  • EAN9782847881769
  • Date de parution01/07/2009
  • CollectionLangages
  • ÉditeurENS (Editions)

Résumé

A travers l'étude de nombreux textes techniques sanskrits, la présente étude vise à montrer et à expliquer comment la spécificité du statut sémiotique des noms propres a été abordée dans les trois disciplines indiennes traditionnelles que sont le uyâkarana (grammaire), le nyâya (logique) et la mimàmsâ (exégèse), disciplines qui placent la réflexion sur le langage au centre de leurs préoccupations.
La question du "sens" des noms propres a suscité, aussi bien en Occident qu'en Inde, de nombreuses réflexions. Si les débats, en Occident, concernent principalement la logique et la philosophie, la linguistique n'y participant que de manière marginale, c'est essentiellement les grammairiens (uaiyâkarana) et les logiciens (naiyâyika) qui, en Inde, se sont emparés du problème. Cet ouvrage montre comment les premiers ont majoritairement défendu l'idée selon laquelle les noms propres dénotent et connotent, alors que, parmi les seconds, c'est l'idée d'une dénotation directe, sans connotation, qui a été le plus souvent soutenue.
A travers l'étude de nombreux textes techniques sanskrits, la présente étude vise à montrer et à expliquer comment la spécificité du statut sémiotique des noms propres a été abordée dans les trois disciplines indiennes traditionnelles que sont le uyâkarana (grammaire), le nyâya (logique) et la mimàmsâ (exégèse), disciplines qui placent la réflexion sur le langage au centre de leurs préoccupations.
La question du "sens" des noms propres a suscité, aussi bien en Occident qu'en Inde, de nombreuses réflexions. Si les débats, en Occident, concernent principalement la logique et la philosophie, la linguistique n'y participant que de manière marginale, c'est essentiellement les grammairiens (uaiyâkarana) et les logiciens (naiyâyika) qui, en Inde, se sont emparés du problème. Cet ouvrage montre comment les premiers ont majoritairement défendu l'idée selon laquelle les noms propres dénotent et connotent, alors que, parmi les seconds, c'est l'idée d'une dénotation directe, sans connotation, qui a été le plus souvent soutenue.