Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
La mort met en échec la pensée car elle est coupure, béance insaisissable. Elle met aussi en échec le pouvoir du sujet puisqu'elle se caractérise...
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La mort met en échec la pensée car elle est coupure, béance insaisissable. Elle met aussi en échec le pouvoir du sujet puisqu'elle se caractérise par la perte de maîtrise. Mais voici qu'aujourd'hui l'attention se focalise moins sur l'énigme de la mort que sur les conditions du mourir. L'on assiste alors à la promotion du " mourant ". Cette nouvelle catégorie magnifie autant qu'elle exile celui qui meurt. Elle le somme de se conformer à un idéal de maîtrise en adéquation avec l'idée illusoire d'un individu transparent à lui-même. Celui-ci doit définir solitairement la dignité et la valeur de sa vie ainsi réduites à n'être qu'une convenance personnelle. En croisant ici une approche psychanalytique, sociologique et philosophique, ce livre veut nous éclairer sur ce que la mort et le mourir veulent dire aujourd'hui.
Sommaire
LE STATUT DU MOURANT
Soins palliatifs et euthanasie
En finir avec " l'impossible "
La mort exception
Déjà morts !
La mort comme ce dont on est victime
La mort " privatisée " psychologisée
Le mourant mis à la place de la mort
La leçon des camps et la transmission de l'humanité
Le mourant au centre d'un moderne " rite " de la mort ?
Le mourant, un revenant ?
LA DIGNITE DU MOURANT
La dignité ontologique
La dignité-décence
La dignité confondue avec la liberté
Conséquences concrètes de l'examen des sens du mot dignité
Robert William Higgins est psychanalyste, enseignant en soins palliatifs et animateur de groupes d'analyse des pratiques professionnels en milieu hospitalier et avec des équipes d'éducateurs. Jacques Ricot, agrégé de philosophie, professeur en classes préparatoires au lycée Clémenceau de Nantes, est chargé de cours de bioéthique à l'Université de Nantes. Patrick Baudry est professeur de sociologie à l'Université Michel-de-Montaigne, Bordeaux III.