Le monstre dans la vie psychique de l'enfant
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- Nombre de pages234
- PrésentationBroché
- Poids0.31 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-7492-1030-8
- EAN9782749210308
- Date de parution12/02/2009
- CollectionPsychanalyse et clinique
- ÉditeurErès
- PréfacierPierre Delion
Résumé
Pourquoi les enfants parlent-ils de monstres ? A partir de situations cliniques, l'auteur interroge les fonctions que le monstre assume dans leur vie psychique. A la différence du loup, de la sorcière, voire de la bête, celui-là ne possède aucune forme préétablie, et pourtant il fait partie des images fréquemment utilisées par les enfants pour évoquer l'inquiétant. Le surgissement du monstre dans la clinique de l'enfant correspond-il à une plainte de ce dernier, à un moment où il vient dire qu'il ne comprend plus, qu'il est inquiet parce qu'il ne maîtrise plus ce qu'il voit ? Ou bien la présence du monstre témoigne-t-elle d'une mise en forme esthétique de la vie fantasmatique ? Lorsque les mots manquent à dire la réalité, le signifiant " monstre " n'est-il pas utilisé pour témoigner de l'étrangeté d'un vécu, pour figurer une radicale différence entre soi et l'autre ? L'expérience clinique de l'auteur suggère que c'est d'abord en tant qu'image vue mais non reconnue que les monstres assument une fonction de dévoilement d'un insu propre à la vie inconsciente.
Pourquoi les enfants parlent-ils de monstres ? A partir de situations cliniques, l'auteur interroge les fonctions que le monstre assume dans leur vie psychique. A la différence du loup, de la sorcière, voire de la bête, celui-là ne possède aucune forme préétablie, et pourtant il fait partie des images fréquemment utilisées par les enfants pour évoquer l'inquiétant. Le surgissement du monstre dans la clinique de l'enfant correspond-il à une plainte de ce dernier, à un moment où il vient dire qu'il ne comprend plus, qu'il est inquiet parce qu'il ne maîtrise plus ce qu'il voit ? Ou bien la présence du monstre témoigne-t-elle d'une mise en forme esthétique de la vie fantasmatique ? Lorsque les mots manquent à dire la réalité, le signifiant " monstre " n'est-il pas utilisé pour témoigner de l'étrangeté d'un vécu, pour figurer une radicale différence entre soi et l'autre ? L'expérience clinique de l'auteur suggère que c'est d'abord en tant qu'image vue mais non reconnue que les monstres assument une fonction de dévoilement d'un insu propre à la vie inconsciente.