Le même et l'ordre. Michel Foucault et le savoir à l'âge classique

Par : Philippe Sabot

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  • Nombre de pages172
  • PrésentationBroché
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-84788-715-0
  • EAN9782847887150
  • Date de parution22/09/2015
  • CollectionLa croisée des chemins
  • ÉditeurENS (Editions)

Résumé

Dans Les mots et les choses (1966), Michel Foucault accorde une place central : à l'analyse de la disposition archéologique du savoir classique. Le présent ouvrage s'attache à expliciter les principaux enjeux de cette analyse, en montrant qu'elle renvoie au fond à une double interrogation. De quelle pensée du Même l'épistémè de l'âge classique relève-t-elle ? Et comment cette pensée du Même en vient-elle à organiser la mise en ordre des choses dans des savoirs positifs (grammaire générale, histoire naturelle, analyse des richesses) qui s'élaborent eux-mêmes suivant les contraintes épistémologiques fortes d'une nomenclature et d'une taxinomie ? La première interrogation engage clairement le statut philosophique d'une archéologie du savoir de l'âge classique.
La seconde implique en outre, pour l'archéologue, une manière de travailler et de penser à partir de l'archive discursive d'une époque. Le livre de Philippe Sabot s'efforce ainsi de rendre compte de cette double dimension de l'analyse archéologique de Foucault en attirant l'attention à la fois sur l'effort de systématisation dont relève une telle analyse et sur le traitement particulier qu'elle propose des archives du savoir.
Dans Les mots et les choses (1966), Michel Foucault accorde une place central : à l'analyse de la disposition archéologique du savoir classique. Le présent ouvrage s'attache à expliciter les principaux enjeux de cette analyse, en montrant qu'elle renvoie au fond à une double interrogation. De quelle pensée du Même l'épistémè de l'âge classique relève-t-elle ? Et comment cette pensée du Même en vient-elle à organiser la mise en ordre des choses dans des savoirs positifs (grammaire générale, histoire naturelle, analyse des richesses) qui s'élaborent eux-mêmes suivant les contraintes épistémologiques fortes d'une nomenclature et d'une taxinomie ? La première interrogation engage clairement le statut philosophique d'une archéologie du savoir de l'âge classique.
La seconde implique en outre, pour l'archéologue, une manière de travailler et de penser à partir de l'archive discursive d'une époque. Le livre de Philippe Sabot s'efforce ainsi de rendre compte de cette double dimension de l'analyse archéologique de Foucault en attirant l'attention à la fois sur l'effort de systématisation dont relève une telle analyse et sur le traitement particulier qu'elle propose des archives du savoir.