Le mélodrame américain. Griffith, Vidor, Minnelli

Par : Robert Lang

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  • Nombre de pages257
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-296-05529-2
  • EAN9782296055292
  • Date de parution01/04/2008
  • CollectionChamps Visuels Etrangers
  • ÉditeurL'Harmattan
  • TraducteurNoël Burch

Résumé

Dans cet ouvrage de référence, Robert Lang retrace le développement du mélodrame dans les cinquante premières années du cinéma américain, en proposant des analyses approfondies de quelques films clés réalisés par les trois plus grands spécialistes du mélodrame à Hollywood, D.W. Griffith, King Vidor et Vincente Minnelli. L'auteur montre que la famille est le sujet central du cinéma américain, et que pour cette raison, le mélodrame familial est devenu le genre dominant.
Ses développements théoriques et critiques sur le genre mettent en évidence que les évolutions formelles du mélodrame correspondent à des moments de rupture dans l'idéologie dominante de la société américaine. Le mélodrame en tant qu'esthétique prend pour matériau les contradictions de la société de l'époque, et il a été un véhicule idéal, d'abord pour Griffith et sa vision chrétienne essentialiste, ensuite pour Vidor qui a une compréhension plus sociale des forces qui déterminent les destins humains, enfin pour Minnelli qui joue sur les interactions complexes entre les facteurs sociaux et psychanalytiques.
Vingt ans après sa publication aux Etats-Unis, l'ouvrage de Robert Lang n'a rien perdu de sa pertinence. Depuis, le mélodrame en tant que forme a continué à évoluer, et au fur et à mesure que la culture américaine devient une culture globale, de telles analyses deviennent de plus en plus nécessaires pour les études cinématographiques et, plus largement, pour comprendre la culture américaine.
Dans cet ouvrage de référence, Robert Lang retrace le développement du mélodrame dans les cinquante premières années du cinéma américain, en proposant des analyses approfondies de quelques films clés réalisés par les trois plus grands spécialistes du mélodrame à Hollywood, D.W. Griffith, King Vidor et Vincente Minnelli. L'auteur montre que la famille est le sujet central du cinéma américain, et que pour cette raison, le mélodrame familial est devenu le genre dominant.
Ses développements théoriques et critiques sur le genre mettent en évidence que les évolutions formelles du mélodrame correspondent à des moments de rupture dans l'idéologie dominante de la société américaine. Le mélodrame en tant qu'esthétique prend pour matériau les contradictions de la société de l'époque, et il a été un véhicule idéal, d'abord pour Griffith et sa vision chrétienne essentialiste, ensuite pour Vidor qui a une compréhension plus sociale des forces qui déterminent les destins humains, enfin pour Minnelli qui joue sur les interactions complexes entre les facteurs sociaux et psychanalytiques.
Vingt ans après sa publication aux Etats-Unis, l'ouvrage de Robert Lang n'a rien perdu de sa pertinence. Depuis, le mélodrame en tant que forme a continué à évoluer, et au fur et à mesure que la culture américaine devient une culture globale, de telles analyses deviennent de plus en plus nécessaires pour les études cinématographiques et, plus largement, pour comprendre la culture américaine.