Donna Tartt est une femme écrivain américaine née le 23 décembre 1963 à Greenwood au Mississippi. Ayant étudié au Bennigton College dans le Vermont, elle a été publiée pour la première fois à l’âge de 13 ans dans une revue littéraire du Mississippi. Mais son premier roman Le maître des illusions publié en 1992 marque son succès mondial, prix des libraires du Québec. Un effort largement récompensé lorsqu’on fait allusion à huit longues années qu’il lui a fallu pour l’écrire. Onze ans plus tard, elle revient sur le devant de la scène avec son roman Le Chardonneret en 2013, prix Pulitzer de la fiction.
Dans son livre « Le maitre des illusions », l’auteur met en scène le jeune opportuniste Richard qui a profité d’une bourse d’études à l’université de Hampden pour s’échapper de l’emprise paternelle. Prêt à tout pour socialement réussir, il est parvenu rapidement à intégrer la classe du professeur Julian qui est une petite communauté qui ne jure que sur deux mots d’ordre : discipline et secret. Rapidement, Richard s’est rendu compte que tout n’y est que vice, manipulation, trahison.
L’œuvre « Le Chardonneret » doit son succès à une fiction qui mêle thriller moderne à un roman d’initiation à la Dickens. Angoisses, peurs et vices d’une Amérique contemporaine tournent en fiasco la vie du jeune Theo. Où a-t-il pu trouver Le Chardonneret, toile de maître, qu’il transporte partout avec lui ?
Coup de coeur
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- Nombre de pages789
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.4 kg
- Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 3,3 cm
- ISBN978-2-266-31707-8
- EAN9782266317078
- Date de parution06/10/2020
- CollectionPocket
- ÉditeurPocket
- TraducteurPierre Alien
Résumé
Fuyant sa Californie natale, bourse en poche, Richard doit son entrée à l'université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu'à son talent. Prêt à tout pour arriver haut, et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l'étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d'ordre : discipline et secret.
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation... " C'est magistral et d'une effarante perversité. " Françoise Giroud
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation... " C'est magistral et d'une effarante perversité. " Françoise Giroud
Fuyant sa Californie natale, bourse en poche, Richard doit son entrée à l'université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu'à son talent. Prêt à tout pour arriver haut, et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l'étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d'ordre : discipline et secret.
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation... " C'est magistral et d'une effarante perversité. " Françoise Giroud
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation... " C'est magistral et d'une effarante perversité. " Françoise Giroud
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
2 Coups de cœur
de nos libraires
Maëlle S— Decitre Annecy
5/5
“ Brillant. Envoûtant. Pilier de la "Dark Academia" ”
Richard Papen veut partir de sa petite ville californienne où ses ambitions sont comme entravées. Issu d'un milieu modeste, grâce à son culot, il réussit à intégrer la prestigieuse université de Hampden dans le Vermont.
Au milieu de l'ambiance obsédante et mélancolique du campus, il tombera sous le charme hypnotique du Professeur Morrow et de ses 5 étudiants charismatiques.
Il était bien loin de se douter qu'étudier les Anciens allait l'embarquer malgré lui sur le chemin sombre de la condition humaine.
C'est soit on aime profondément ce romain, soit on le déteste : dans les deux cas, il est inoubliable !
Richard Papen veut partir de sa petite ville californienne où ses ambitions sont comme entravées. Issu d'un milieu modeste, grâce à son culot, il réussit à intégrer la prestigieuse université de Hampden dans le Vermont.
Au milieu de l'ambiance obsédante et mélancolique du campus, il tombera sous le charme hypnotique du Professeur Morrow et de ses 5 étudiants charismatiques.
Il était bien loin de se douter qu'étudier les Anciens allait l'embarquer malgré lui sur le chemin sombre de la condition humaine.
C'est soit on aime profondément ce romain, soit on le déteste : dans les deux cas, il est inoubliable !

LAURA B— Decitre Chambéry
5/5
“ Campus américain ”
Ambiance froide de campus américain, où des étudiants de divers milieux socio-culturels se retrouvent. Dans ce pavé, il se passe beaucoup de choses, entre les cours de grec ancien, les secrets que les uns et les autres cachent, sur fond d’ambiance glaciale qui vous prend aux tripes. Addictif
Ambiance froide de campus américain, où des étudiants de divers milieux socio-culturels se retrouvent. Dans ce pavé, il se passe beaucoup de choses, entre les cours de grec ancien, les secrets que les uns et les autres cachent, sur fond d’ambiance glaciale qui vous prend aux tripes. Addictif
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
3.8/5
5/5
“ Un premier roman inoubliable et hypnotisant ”
Un professeur très particulier pour cinq étudiants très particuliers. Donna Tartt nous emmène dans un monde froidement réel et pervers. Elle nous propose un petit bijou d’intrigues aux rebondissements inattendus et une analyse psychologique des personnages de laquelle on ne peut se libérer. Indéniablement, elle a du talent et une écriture fluide, souple et maîtrisée. On est littéralement emporté et nous survolons les 700 p de ce roman avec délectation. Il est impossible de rester insensible aux personnages. En bref il s’agit d’un réel livre culte qu’il faut lire absolument et duquel on ne sort pas indemne.
Un professeur très particulier pour cinq étudiants très particuliers. Donna Tartt nous emmène dans un monde froidement réel et pervers. Elle nous propose un petit bijou d’intrigues aux rebondissements inattendus et une analyse psychologique des personnages de laquelle on ne peut se libérer. Indéniablement, elle a du talent et une écriture fluide, souple et maîtrisée. On est littéralement emporté et nous survolons les 700 p de ce roman avec délectation. Il est impossible de rester insensible aux personnages. En bref il s’agit d’un réel livre culte qu’il faut lire absolument et duquel on ne sort pas indemne.
- Emouvant
“ Au jeu des faux-semblants, Donna Tartt signe "a masterpiece" ”
« Dionysos [est] le Maître des Illusions, capable de faire pousser une vigne sur la planche d’un navire, et en général de faire voir à ses fidèles le monde tel qu’il n’est pas. » E.R. Dodds – The Greek and the Irrational
Richard décroche une bourse pour s’inscrire à l’université d’Hampden dans le Vermont. Il se lance dans les classes de grecs et de latin de Julian Moore, professeur atypique qui refuse que ses rares élèves, ils ne sont au final que 6, suivent des cours avec d’autres professeurs. En plus de Richard, arrivé sur le tard, Julian dispense ses cours à Henry, aux jumeaux Charles et Camilla, à Francis et à Edmund surnommé Bunny. On sait dès le départ qu’Henry est l’instigateur du meurtre de Bunny perpétré avec l’aide de ses condisciples.
L’intrigue n’est donc pas ici ce qui intéresse le plus Donna Tartt. Les ressorts psychologiques menant ses protagonistes à assassiner un des leurs sont au cœur du livre. Pourquoi et comment un petit groupe, qui paraît au départ soudé, se retrouve à tuer un de ses membres ? Le cadre universitaire est arbitraire et accessoire, cela donne un côté « Cercle des poètes disparus » à travers la figure paternelle du prof de grec et de latin mais l’histoire aurait pu se dérouler dans un tout autre contexte. Tout au plus cela permet-il à Donna Tartt d’aborder les préjugés sclérosant le milieu universitaire américain et marqués par les antinomies entre riches/pauvres, boursiers/rentiers…
Le maîtres des illusions n’est autre que Dionysos dont Henry va s’inspirer pour essayer de parvenir au dépassement de soi, expérience au cours de laquelle Henry, Charles, Camilla et Francis vont commettre un meurtre, de façon totalement inconsciente, emportés par leur orgie dionysiaque mais toutefois très réel. Edmund qui devait faire partie de l’aventure est laissé sur la touche mais va finalement découvrir le pot-aux-roses. Il va petit à petit perdre les pédales et, par ses attitudes, ses éclats, menacer de provoquer la chute du groupe… poussant Henry à organiser sa mort accidentelle, en « enrôlant » Richard.
Tout n’est donc qu’illusion, tout n’est que faux semblant, mensonges et cachoteries. Edmund est finalement le seul à être sincère. Il personnifie l’honnêteté pervertie par la jalousie. Il est le seul qui ne cache pas sa nature, ce qu’il pense, qui ne travestit pas la réalité contrairement à tous les autres protagonistes : Henry, en maître de cérémonie, qui nimbe son mal-être et son excentricité derrière une réelle intelligence, Charles et Camilla qui cachent leur relation incestueuse, Francis qui tait son homosexualité. Edmund doit mourir autant parce qu’il risque de dévoiler le crime de ses coreligionnaires que parce qu’il lève le voile sur leurs faces cachées.
Richard le résume ainsi « Il y a des années, j’ai écrit : « une des qualités les plus séduisantes de Julian, c’est son incapacité à voir qui que ce soit, ou quoi que ce soit, sous son vrai jour. » Et dessous, d’une encre différentes : « Peut-être aussi une de mes qualités les plus séduisantes. » »
Donna Tartt va encore plus loin dans la mesure où la disparition d’Edmund ne libère aucunement Henry et sa clique. Au contraire, ils devront plus que jamais jouer leurs rôles, les sublimer en quelque sorte pour mieux se perdre, pour mieux se parjurer, pour mieux tomber les masques.
A noter également, avec le recul des années (ce livre a été écrit en 1992), un passage, court mais symptomatique, où un personnage douteux de pompiste tente de mettre la disparition d’Edmund sur le dos de l’OPEP, des terroristes, des arabes/musulmans, le tout dans un amalgame malsain qui, à cette date, fait figure de terrible prémonition.
Ce livre est une grande réussite.
Le lien vers le blog : https://garoupe.wordpress.com/2014/09/10/le-maitre-des-illusions-donna-tartt/
« Dionysos [est] le Maître des Illusions, capable de faire pousser une vigne sur la planche d’un navire, et en général de faire voir à ses fidèles le monde tel qu’il n’est pas. » E.R. Dodds – The Greek and the Irrational
Richard décroche une bourse pour s’inscrire à l’université d’Hampden dans le Vermont. Il se lance dans les classes de grecs et de latin de Julian Moore, professeur atypique qui refuse que ses rares élèves, ils ne sont au final que 6, suivent des cours avec d’autres professeurs. En plus de Richard, arrivé sur le tard, Julian dispense ses cours à Henry, aux jumeaux Charles et Camilla, à Francis et à Edmund surnommé Bunny. On sait dès le départ qu’Henry est l’instigateur du meurtre de Bunny perpétré avec l’aide de ses condisciples.
L’intrigue n’est donc pas ici ce qui intéresse le plus Donna Tartt. Les ressorts psychologiques menant ses protagonistes à assassiner un des leurs sont au cœur du livre. Pourquoi et comment un petit groupe, qui paraît au départ soudé, se retrouve à tuer un de ses membres ? Le cadre universitaire est arbitraire et accessoire, cela donne un côté « Cercle des poètes disparus » à travers la figure paternelle du prof de grec et de latin mais l’histoire aurait pu se dérouler dans un tout autre contexte. Tout au plus cela permet-il à Donna Tartt d’aborder les préjugés sclérosant le milieu universitaire américain et marqués par les antinomies entre riches/pauvres, boursiers/rentiers…
Le maîtres des illusions n’est autre que Dionysos dont Henry va s’inspirer pour essayer de parvenir au dépassement de soi, expérience au cours de laquelle Henry, Charles, Camilla et Francis vont commettre un meurtre, de façon totalement inconsciente, emportés par leur orgie dionysiaque mais toutefois très réel. Edmund qui devait faire partie de l’aventure est laissé sur la touche mais va finalement découvrir le pot-aux-roses. Il va petit à petit perdre les pédales et, par ses attitudes, ses éclats, menacer de provoquer la chute du groupe… poussant Henry à organiser sa mort accidentelle, en « enrôlant » Richard.
Tout n’est donc qu’illusion, tout n’est que faux semblant, mensonges et cachoteries. Edmund est finalement le seul à être sincère. Il personnifie l’honnêteté pervertie par la jalousie. Il est le seul qui ne cache pas sa nature, ce qu’il pense, qui ne travestit pas la réalité contrairement à tous les autres protagonistes : Henry, en maître de cérémonie, qui nimbe son mal-être et son excentricité derrière une réelle intelligence, Charles et Camilla qui cachent leur relation incestueuse, Francis qui tait son homosexualité. Edmund doit mourir autant parce qu’il risque de dévoiler le crime de ses coreligionnaires que parce qu’il lève le voile sur leurs faces cachées.
Richard le résume ainsi « Il y a des années, j’ai écrit : « une des qualités les plus séduisantes de Julian, c’est son incapacité à voir qui que ce soit, ou quoi que ce soit, sous son vrai jour. » Et dessous, d’une encre différentes : « Peut-être aussi une de mes qualités les plus séduisantes. » »
Donna Tartt va encore plus loin dans la mesure où la disparition d’Edmund ne libère aucunement Henry et sa clique. Au contraire, ils devront plus que jamais jouer leurs rôles, les sublimer en quelque sorte pour mieux se perdre, pour mieux se parjurer, pour mieux tomber les masques.
A noter également, avec le recul des années (ce livre a été écrit en 1992), un passage, court mais symptomatique, où un personnage douteux de pompiste tente de mettre la disparition d’Edmund sur le dos de l’OPEP, des terroristes, des arabes/musulmans, le tout dans un amalgame malsain qui, à cette date, fait figure de terrible prémonition.
Ce livre est une grande réussite.
Le lien vers le blog : https://garoupe.wordpress.com/2014/09/10/le-maitre-des-illusions-donna-tartt/

3/5
“ Publié il y a 20 ans... ”
... et remis sur les étalages aujourd'hui.
Gros livre qui donne une photographie des USA dans les années 80 dans une sorte de huis clos au sein d'un groupe d'étudiants en grec. Un suspens latent à chaque chapitre.
Le récit est captivant malgré certaines longueurs imputables aux descriptions parfois nombreuses.
La traduction semble souvent faite par ordinateur d'où des tournures bancales voire inexactes et une impression de traduction littérale.
... et remis sur les étalages aujourd'hui.
Gros livre qui donne une photographie des USA dans les années 80 dans une sorte de huis clos au sein d'un groupe d'étudiants en grec. Un suspens latent à chaque chapitre.
Le récit est captivant malgré certaines longueurs imputables aux descriptions parfois nombreuses.
La traduction semble souvent faite par ordinateur d'où des tournures bancales voire inexactes et une impression de traduction littérale.
A propos de Donna Tartt

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