Le journal de Franz Kafka. L'impasse de l'écriture et le dessin de l'acrobate

Par : Jacqueline Sudaka-Bénazéraf
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  • Nombre de pages68
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.085 kg
  • Dimensions12,1 cm × 19,1 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-35687-638-6
  • EAN9782356876386
  • Date de parution14/06/2019
  • CollectionEtudes de style
  • ÉditeurLe Bord de l'eau

Résumé

Le dessin des "Acrobates" posé d'entrée de jeu dans les premières pages du Journal jouxte le texte dans lequel Kafka note qu'il est resté cinq mois loin de l'écriture. Une longue méditation sur son incapacité d'écrire et l'impuissance de la réflexion à en déceler la cause débouchent d'abord sur une allégorie destinée à illustrer l'équilibre heureux auquel parvient l'écrivain lorsqu'il satisfait à l'exigence de l'art, puis se conclut par un dessin.
Son graphisme élégant libère la main de l'écriture et impulse l'essor nécessaire à la création. Les dessins allégoriques, "l'Acrobate", "le Coureur", "l'Arpenteur", manifestent trois temps de l'écriture : l'aporie, l'élan effréné et libérateur, l'enfermement. Ils sont atemporels et n'ont aucune valeur d'illustration. D'autres ouvrent la voie à la veine satirique et caricaturale, voire burlesque qui, sous le regard de la société, fait déchoir la condition de l'artiste.
Cette étude vise à démontrer que Kafka ne cesse de chercher quelle représentation donner de son statut d'écrivain. Une certitude cependant émerge : écrire est plus important que publier.
Le dessin des "Acrobates" posé d'entrée de jeu dans les premières pages du Journal jouxte le texte dans lequel Kafka note qu'il est resté cinq mois loin de l'écriture. Une longue méditation sur son incapacité d'écrire et l'impuissance de la réflexion à en déceler la cause débouchent d'abord sur une allégorie destinée à illustrer l'équilibre heureux auquel parvient l'écrivain lorsqu'il satisfait à l'exigence de l'art, puis se conclut par un dessin.
Son graphisme élégant libère la main de l'écriture et impulse l'essor nécessaire à la création. Les dessins allégoriques, "l'Acrobate", "le Coureur", "l'Arpenteur", manifestent trois temps de l'écriture : l'aporie, l'élan effréné et libérateur, l'enfermement. Ils sont atemporels et n'ont aucune valeur d'illustration. D'autres ouvrent la voie à la veine satirique et caricaturale, voire burlesque qui, sous le regard de la société, fait déchoir la condition de l'artiste.
Cette étude vise à démontrer que Kafka ne cesse de chercher quelle représentation donner de son statut d'écrivain. Une certitude cependant émerge : écrire est plus important que publier.
La secrète
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