Le Harem des Lumières. L'image de la femme dans la peinture orientaliste du XVIIIe siècle

Par : Emmanuelle Peyraube

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  • Nombre de pages159
  • PrésentationBroché
  • Poids0.81 kg
  • Dimensions22,5 cm × 28,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-85822-954-3
  • EAN9782858229543
  • Date de parution27/03/2008
  • CollectionTemps & Espace des arts
  • ÉditeurPatrimoine CMN (Editions du)

Résumé

Tandis que l'Europe renoue ses relations diplomatiques avec la Sublime Porte, l'exotisme oriental alimente l'esprit des Lumières. Des peintres tels que Guardi, Liotard, Van Loo, Reynolds, Van Mour, Fragonard nous proposent leur propre perception du harem, lieu emblématique où séjourne la femme, dissimulée dans des décors mauresques et des jardins merveilleux. Ce livre engage une réflexion sur la représentation de la femme et sur les raisons pour lesquelles s'impose au XVIIIe siècle le mythe de l'Orient, le harem en constituant le motif central. Mais de ce lieu clos, du rapport de force qui se joue entre le sultan et ses femmes, émerge une interrogation sur la légitimité et la nature du pouvoir, qui n'échappera pas à la littérature, au théâtre, à l'opéra, où le despotisme est confronté à la vertu. C'est donc à l'histoire d'un fantasme que l'ouvrage s'intéresse et à la manière dont il a pu se manifester par l'attirance marquée pour l'exploration de contrées réelles - celle des voyageurs - ou imaginaires - celle des peintres et illustrateurs, des écrivains et musiciens. Les interrogations qui traversent le siècle s'alimentent du regard que les contemporains portent sur l'étrange et mystérieux harem. Mais en se regardant dans le miroir de l'Orient, l'Occident se découvre lui-même, sûr de sa supériorité mais de plus en plus rongé par le doute.
Tandis que l'Europe renoue ses relations diplomatiques avec la Sublime Porte, l'exotisme oriental alimente l'esprit des Lumières. Des peintres tels que Guardi, Liotard, Van Loo, Reynolds, Van Mour, Fragonard nous proposent leur propre perception du harem, lieu emblématique où séjourne la femme, dissimulée dans des décors mauresques et des jardins merveilleux. Ce livre engage une réflexion sur la représentation de la femme et sur les raisons pour lesquelles s'impose au XVIIIe siècle le mythe de l'Orient, le harem en constituant le motif central. Mais de ce lieu clos, du rapport de force qui se joue entre le sultan et ses femmes, émerge une interrogation sur la légitimité et la nature du pouvoir, qui n'échappera pas à la littérature, au théâtre, à l'opéra, où le despotisme est confronté à la vertu. C'est donc à l'histoire d'un fantasme que l'ouvrage s'intéresse et à la manière dont il a pu se manifester par l'attirance marquée pour l'exploration de contrées réelles - celle des voyageurs - ou imaginaires - celle des peintres et illustrateurs, des écrivains et musiciens. Les interrogations qui traversent le siècle s'alimentent du regard que les contemporains portent sur l'étrange et mystérieux harem. Mais en se regardant dans le miroir de l'Orient, l'Occident se découvre lui-même, sûr de sa supériorité mais de plus en plus rongé par le doute.