Le Hameau Des Roseaux

Par : Mac-Tu Han
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  • Nombre de pages189
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions16,0 cm × 22,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-908825-96-1
  • EAN9782908825961
  • Date de parution23/10/2001
  • CollectionNeige
  • ÉditeurArfuyen

Résumé

" Je suis arrivé ici. Ici, il y a la mer, la forêt de cocotiers, verte, les grandes montagnes, une île d'un bleu merveilleux ; surtout il y a des gens qui m'aiment et la paix du cœur m'est donnée, la source de joie subtile qui était comme morte en moi, là-bas, à Thôn Tân, dans la souffrance, la misère, la solitude. " Léproserie de Qui Hoa, octobre 1940 : le poète qui parle ici a 28 ans. Il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. De ses pauvres mains déformées par le mal, il trace à grand-peine, pour les religieuses franciscaines qui jusqu'à la fin l'ont soigné, ce dernier poème en français : Anges du Ciel anges de Dieu, anges de Paix et de Gaîté, apportez-moi une couronne. Je veux me baigner dans l'Océan de Lumière et d'Amour divin. Toute sa courte vie, brisée dès l'âge de 24 ans par la lèpre, il l'a consacrée à la poésie et à une quête pure et ardente, unissant dans un même impossible amour les figures déjà lointaines des jeunes filles et cet au-delà de l'amour humain que, dans ses derniers textes, il nomme Harmonie suprême. Jusqu'au plus profond de la détresse, toujours cependant demeure une douceur, une lumière incompréhensibles, cette joie subtile qui jusqu'au bout le fait vibrer. " Le jardin de ma poésie est sans rives, écrivait-il. Plus on avance, plus on frissonne. "
" Je suis arrivé ici. Ici, il y a la mer, la forêt de cocotiers, verte, les grandes montagnes, une île d'un bleu merveilleux ; surtout il y a des gens qui m'aiment et la paix du cœur m'est donnée, la source de joie subtile qui était comme morte en moi, là-bas, à Thôn Tân, dans la souffrance, la misère, la solitude. " Léproserie de Qui Hoa, octobre 1940 : le poète qui parle ici a 28 ans. Il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. De ses pauvres mains déformées par le mal, il trace à grand-peine, pour les religieuses franciscaines qui jusqu'à la fin l'ont soigné, ce dernier poème en français : Anges du Ciel anges de Dieu, anges de Paix et de Gaîté, apportez-moi une couronne. Je veux me baigner dans l'Océan de Lumière et d'Amour divin. Toute sa courte vie, brisée dès l'âge de 24 ans par la lèpre, il l'a consacrée à la poésie et à une quête pure et ardente, unissant dans un même impossible amour les figures déjà lointaines des jeunes filles et cet au-delà de l'amour humain que, dans ses derniers textes, il nomme Harmonie suprême. Jusqu'au plus profond de la détresse, toujours cependant demeure une douceur, une lumière incompréhensibles, cette joie subtile qui jusqu'au bout le fait vibrer. " Le jardin de ma poésie est sans rives, écrivait-il. Plus on avance, plus on frissonne. "