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Avant, il y avait une chaise vide au fond de la classe. Maintenant, c'est la place d'un nouveau : Ahmet. Il est bizarre : il ne parle pas, ne sourit pas et n'aime pas les bonbons ! Mais j'ai enfin compris pourquoi : Ahmet est un réfugié. Il a fui une guerre dans son pays, avec des bombes et des brutes qui font du mal à tout le monde. Plus j'apprends à le connaître, plus j'ai envie de l'aider. Alors, avec mes copains Michael, Tom et Josie, on a élaboré un plan...
"Maman, c'est quoi un réfugié?"
Ce roman est une petite merveille.
Il fait du bien, donne le sourire, mais émeut souvent.
Son auteure sait de quoi elle parle, anglaise d’origine bengalie, elle sait la difficulté de vivre loin de ses racines.
Son discours est authentique : comme elle s’implique beaucoup dans l’accueil de réfugiés, la sincérité de son histoire, de ses personnages, elle l’a puisée dans son vécu, dans son coeur.
Une classe de CM1.
Un nouveau arrive, difficile de créer des liens avec lui, il est mutique, et paraît souvent ailleurs.
Alors les questions se posent rapidement parmi tous les élèves, dont se détachent nos quatre héros.
Qui est-il ?
Quelle est son histoire ?
Sans préjugés, sans calculs, avec leurs moyens, leur débrouillardise, ils vont essayer à tout prix d’aider leur camarade.
C’est un roman d’une candeur exquise, sensible, raconté à hauteur d’enfant, avec des scènes carrément burlesques par moment.
J’ai adoré cette générosité, cette simplicité dans l’écriture, ce livre est un vrai bijou de finesse, d’acceptation de l’autre dans ses différences.