"Le fil des souvenirs" recèle à foison les promesses d'évasion contenues dans la photographie de couverture. Pourtant, ce bateau qui semble appareiller pour une croisière de rêve revêt ici une toute autre réalité : l'appel du large devient celui de la liberté.
A travers la destinée des personnages de Dimitris et de Katerina, c'est l'histoire d'une ville, Thessalonique, qui nous est racontée. Depuis l'Antiquité, celle-ci s'était révélée un havre de paix où vivaient en harmonie des peuples d'origines et de confessions différentes. Mais personne n'est à l'abri de la folie meurtrière des hommes et l'apparente symbiose communautaire vole en éclats dès les premières heures du XXème siècle. A l'image de l'incendie qui ravagea Thessalonique en 1917, les guerres ont profondément altéré le visage cosmopolite de la ville. Le cœur exsangue, vidée de ses forces vives, la rue Irini n'est plus que l'ombre d'elle-même et les fantômes des chers disparus hantent à jamais la mémoire des survivants.
Formidable plaidoyer pour la tolérance, ce roman se lit d'une traite tant il vibre d'un souffle puissant et rappelle à chacun la nécessité du legs et de la transmission. L’humanité nous apparait dans ce qu'elle a de plus fragile, de plus barbare, de plus merveilleux aussi. En déroulant le fil des souvenirs de nos deux héros habités d'un profond amour de la vie, on se laisse happer de page en page, porté par la foi la plus sacrée : l'Espérance.
"Le fil des souvenirs" recèle à foison les promesses d'évasion contenues dans la photographie de couverture. Pourtant, ce bateau qui semble appareiller pour une croisière de rêve revêt ici une toute autre réalité : l'appel du large devient celui de la liberté.
A travers la destinée des personnages de Dimitris et de Katerina, c'est l'histoire d'une ville, Thessalonique, qui nous est racontée. Depuis l'Antiquité, celle-ci s'était révélée un havre de paix où vivaient en harmonie des peuples d'origines et de confessions différentes. Mais personne n'est à l'abri de la folie meurtrière des hommes et l'apparente symbiose communautaire vole en éclats dès les premières heures du XXème siècle. A l'image de l'incendie qui ravagea Thessalonique en 1917, les guerres ont profondément altéré le visage cosmopolite de la ville. Le cœur exsangue, vidée de ses forces vives, la rue Irini n'est plus que l'ombre d'elle-même et les fantômes des chers disparus hantent à jamais la mémoire des survivants.
Formidable plaidoyer pour la tolérance, ce roman se lit d'une traite tant il vibre d'un souffle puissant et rappelle à chacun la nécessité du legs et de la transmission. L’humanité nous apparait dans ce qu'elle a de plus fragile, de plus barbare, de plus merveilleux aussi. En déroulant le fil des souvenirs de nos deux héros habités d'un profond amour de la vie, on se laisse happer de page en page, porté par la foi la plus sacrée : l'Espérance.