Le fief de Prosny. Histoire de ses possesseurs avec désignation de leurs contemporains : les seigneurs du voisinage
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- Nombre de pages206
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.315 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-7586-0705-2
- EAN9782758607052
- Date de parution11/03/2013
- CollectionMonographies villes villages
- ÉditeurLivre d'histoire-Lorisse (Le)
Résumé
Malgré leur proximité, les maitres de Prony ne furent jamais les vassaux des vicomtes d'Oingt. Le fief relevait du château de Pierre-Scize et ses possesseurs ne reconnaissaient d'autre suzerain que le roi de France. La vallée fut le berceau de la famille ancestrale de Prognyns et Guillaume, mentionné en 1359, en fut le plus ancien membre connu. Antoine de Meyzé fut le premier gentilhomme officiellement revêtu du titre de seigneur de Prony, comme le mentionne l'acte de ses dernières volontés, en date du 13 septembre 1447.
Il fut très certainement à l'origine de la construction de la partie septentrionale du manoir. A sa mort, les seigneuries de la Gardette et de Prony furent réunies sous l'autorité de son frère aine Jacques. Veuve d'Etienne Meyzé, Isabeau de Montdor agrandit considérablement le domaine qui revint à un de ses fils, Zacharie, qui se voua à l'étude du droit et de la théologie tout en poursuivant l'oeuvre de sa mère.
L'église d'Oingt ayant été détruite lors des guerres de Religion, il fonda une petite chapelle dans la tour nord-est de sa maison de Prony et lui donna pour chapelain Robert Berthenier, son intendant. Transmis par alliance à la famille Rebé, la maison et le fief de Prony furent vendus le 28 janvier 1581, aux époux de Lysnard, au prix de deux mille six cent cinquante écus d'or. Deux ans plus tard, le domaine fut échangé avec la terre et la seigneurie de Chanzé, à Jean d'Olifant ; puis il passa aux mains de la famille de Mornieu.
Entre 1627 et 1640, Melchior lui apporta de nombreuses modifications, procédant à de multiples ventes qui s'apparentaient moins a des aliénations qu'à des amodiations perpétuelles, améliorant la culture et accroissant les revenus. L'absence prolongée de son fils Gaspard, devenu seigneur de Prony, due à sa double qualité d'officier de guerre et de possesseur d'un fief sujet au ban du roi qui impliquait de partir au service de Sa Majesté, eut deux conséquences fâcheuses.
Le domaine, trop négligé, nécessitait de co0teuses réparations et sa femme mitas monde une fille adultérine. L'infidèle et son amant furent condamnés avec toute la sévérité des lois de l'époque et l'histoire de Claire de Saillans se transforma bientôt en légende. Le spectre de la dame revint régulièrement à Prony visiter son ancienne demeure pendant la nuit, gémissant prés de la chapelle durant les ténèbres et pleurant sa faute jusqu'au dernier jour.
Il fut très certainement à l'origine de la construction de la partie septentrionale du manoir. A sa mort, les seigneuries de la Gardette et de Prony furent réunies sous l'autorité de son frère aine Jacques. Veuve d'Etienne Meyzé, Isabeau de Montdor agrandit considérablement le domaine qui revint à un de ses fils, Zacharie, qui se voua à l'étude du droit et de la théologie tout en poursuivant l'oeuvre de sa mère.
L'église d'Oingt ayant été détruite lors des guerres de Religion, il fonda une petite chapelle dans la tour nord-est de sa maison de Prony et lui donna pour chapelain Robert Berthenier, son intendant. Transmis par alliance à la famille Rebé, la maison et le fief de Prony furent vendus le 28 janvier 1581, aux époux de Lysnard, au prix de deux mille six cent cinquante écus d'or. Deux ans plus tard, le domaine fut échangé avec la terre et la seigneurie de Chanzé, à Jean d'Olifant ; puis il passa aux mains de la famille de Mornieu.
Entre 1627 et 1640, Melchior lui apporta de nombreuses modifications, procédant à de multiples ventes qui s'apparentaient moins a des aliénations qu'à des amodiations perpétuelles, améliorant la culture et accroissant les revenus. L'absence prolongée de son fils Gaspard, devenu seigneur de Prony, due à sa double qualité d'officier de guerre et de possesseur d'un fief sujet au ban du roi qui impliquait de partir au service de Sa Majesté, eut deux conséquences fâcheuses.
Le domaine, trop négligé, nécessitait de co0teuses réparations et sa femme mitas monde une fille adultérine. L'infidèle et son amant furent condamnés avec toute la sévérité des lois de l'époque et l'histoire de Claire de Saillans se transforma bientôt en légende. Le spectre de la dame revint régulièrement à Prony visiter son ancienne demeure pendant la nuit, gémissant prés de la chapelle durant les ténèbres et pleurant sa faute jusqu'au dernier jour.
Malgré leur proximité, les maitres de Prony ne furent jamais les vassaux des vicomtes d'Oingt. Le fief relevait du château de Pierre-Scize et ses possesseurs ne reconnaissaient d'autre suzerain que le roi de France. La vallée fut le berceau de la famille ancestrale de Prognyns et Guillaume, mentionné en 1359, en fut le plus ancien membre connu. Antoine de Meyzé fut le premier gentilhomme officiellement revêtu du titre de seigneur de Prony, comme le mentionne l'acte de ses dernières volontés, en date du 13 septembre 1447.
Il fut très certainement à l'origine de la construction de la partie septentrionale du manoir. A sa mort, les seigneuries de la Gardette et de Prony furent réunies sous l'autorité de son frère aine Jacques. Veuve d'Etienne Meyzé, Isabeau de Montdor agrandit considérablement le domaine qui revint à un de ses fils, Zacharie, qui se voua à l'étude du droit et de la théologie tout en poursuivant l'oeuvre de sa mère.
L'église d'Oingt ayant été détruite lors des guerres de Religion, il fonda une petite chapelle dans la tour nord-est de sa maison de Prony et lui donna pour chapelain Robert Berthenier, son intendant. Transmis par alliance à la famille Rebé, la maison et le fief de Prony furent vendus le 28 janvier 1581, aux époux de Lysnard, au prix de deux mille six cent cinquante écus d'or. Deux ans plus tard, le domaine fut échangé avec la terre et la seigneurie de Chanzé, à Jean d'Olifant ; puis il passa aux mains de la famille de Mornieu.
Entre 1627 et 1640, Melchior lui apporta de nombreuses modifications, procédant à de multiples ventes qui s'apparentaient moins a des aliénations qu'à des amodiations perpétuelles, améliorant la culture et accroissant les revenus. L'absence prolongée de son fils Gaspard, devenu seigneur de Prony, due à sa double qualité d'officier de guerre et de possesseur d'un fief sujet au ban du roi qui impliquait de partir au service de Sa Majesté, eut deux conséquences fâcheuses.
Le domaine, trop négligé, nécessitait de co0teuses réparations et sa femme mitas monde une fille adultérine. L'infidèle et son amant furent condamnés avec toute la sévérité des lois de l'époque et l'histoire de Claire de Saillans se transforma bientôt en légende. Le spectre de la dame revint régulièrement à Prony visiter son ancienne demeure pendant la nuit, gémissant prés de la chapelle durant les ténèbres et pleurant sa faute jusqu'au dernier jour.
Il fut très certainement à l'origine de la construction de la partie septentrionale du manoir. A sa mort, les seigneuries de la Gardette et de Prony furent réunies sous l'autorité de son frère aine Jacques. Veuve d'Etienne Meyzé, Isabeau de Montdor agrandit considérablement le domaine qui revint à un de ses fils, Zacharie, qui se voua à l'étude du droit et de la théologie tout en poursuivant l'oeuvre de sa mère.
L'église d'Oingt ayant été détruite lors des guerres de Religion, il fonda une petite chapelle dans la tour nord-est de sa maison de Prony et lui donna pour chapelain Robert Berthenier, son intendant. Transmis par alliance à la famille Rebé, la maison et le fief de Prony furent vendus le 28 janvier 1581, aux époux de Lysnard, au prix de deux mille six cent cinquante écus d'or. Deux ans plus tard, le domaine fut échangé avec la terre et la seigneurie de Chanzé, à Jean d'Olifant ; puis il passa aux mains de la famille de Mornieu.
Entre 1627 et 1640, Melchior lui apporta de nombreuses modifications, procédant à de multiples ventes qui s'apparentaient moins a des aliénations qu'à des amodiations perpétuelles, améliorant la culture et accroissant les revenus. L'absence prolongée de son fils Gaspard, devenu seigneur de Prony, due à sa double qualité d'officier de guerre et de possesseur d'un fief sujet au ban du roi qui impliquait de partir au service de Sa Majesté, eut deux conséquences fâcheuses.
Le domaine, trop négligé, nécessitait de co0teuses réparations et sa femme mitas monde une fille adultérine. L'infidèle et son amant furent condamnés avec toute la sévérité des lois de l'époque et l'histoire de Claire de Saillans se transforma bientôt en légende. Le spectre de la dame revint régulièrement à Prony visiter son ancienne demeure pendant la nuit, gémissant prés de la chapelle durant les ténèbres et pleurant sa faute jusqu'au dernier jour.