Le Féminin dans l'art occidental. Histoire d'une disparition

Par : Claude Leibenson

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-7291-1697-2
  • EAN9782729116972
  • Date de parution13/09/2007
  • CollectionLes essais
  • ÉditeurLa Différence

Résumé

Dans la pensée occidentale, le féminin a été associé à l'idée de nature et de mort. Nul commandement divin, nulle parole civilisatrice n'est venue combattre cette notion, bien au contraire. A l'union du masculin et du féminin, voie d'accès à l'éternité, succède aujourd'hui une autre orientation : gommer la différence des sexes, métamorphoser le corps mortel en un outil performant. L'amour tentait d'unir ce qui était séparé, la technique doit permettre d'inventer un être autonome, libéré des contraintes que fait peser sur lui la nature, un être capable d'accéder seul à l'immortalité. L'art est, depuis plus d'un siècle, le témoin et l'acteur de ce changement. Les performances auxquelles se réduisent le plus souvent les " œuvres " de certains artistes, mais aussi le cinéma et la littérature, s'emploient à briser les tabous sur lesquels est bâtie notre culture. Et les élites, à nouveau fascinées par la violence, qu'elle ait un alibi artistique, religieux ou politique, regardent sans horreur, parfois même avec complaisance, l'homme primitif émerger dans notre monde quotidien et sur la scène artistique. Cette avancée de la barbarie annonce la fin de la civilisation et prépare l'avènement de l'homme futur. Celui-ci sera libéré de l'éthique mais il dépendra de la technique. Il n'aura ni nos valeurs ni notre mode de perception. L'image à travers laquelle nos contemporains cherchent désespérément à approcher le réel, est la porte qui lui ouvrira un monde nouveau, le monde virtuel.
Dans la pensée occidentale, le féminin a été associé à l'idée de nature et de mort. Nul commandement divin, nulle parole civilisatrice n'est venue combattre cette notion, bien au contraire. A l'union du masculin et du féminin, voie d'accès à l'éternité, succède aujourd'hui une autre orientation : gommer la différence des sexes, métamorphoser le corps mortel en un outil performant. L'amour tentait d'unir ce qui était séparé, la technique doit permettre d'inventer un être autonome, libéré des contraintes que fait peser sur lui la nature, un être capable d'accéder seul à l'immortalité. L'art est, depuis plus d'un siècle, le témoin et l'acteur de ce changement. Les performances auxquelles se réduisent le plus souvent les " œuvres " de certains artistes, mais aussi le cinéma et la littérature, s'emploient à briser les tabous sur lesquels est bâtie notre culture. Et les élites, à nouveau fascinées par la violence, qu'elle ait un alibi artistique, religieux ou politique, regardent sans horreur, parfois même avec complaisance, l'homme primitif émerger dans notre monde quotidien et sur la scène artistique. Cette avancée de la barbarie annonce la fin de la civilisation et prépare l'avènement de l'homme futur. Celui-ci sera libéré de l'éthique mais il dépendra de la technique. Il n'aura ni nos valeurs ni notre mode de perception. L'image à travers laquelle nos contemporains cherchent désespérément à approcher le réel, est la porte qui lui ouvrira un monde nouveau, le monde virtuel.