Le fascisme. Historiographie et enjeux mémoriels

Par : Olivier Forlin

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  • Nombre de pages405
  • PrésentationBroché
  • Poids0.409 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-7071-5369-2
  • EAN9782707153692
  • Date de parution18/04/2013
  • CollectionEcritures de l'histoire
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Amorcée dans les années 1930, l'entrée en scène de chercheurs en sciences sociales en matière d'étude du fascisme date de l'après-1945. Puis des historiens, notamment à partir des années 1960, ont commencé à examiner le phénomène. Leurs approches se sont démarquées des lectures classiques sur plusieurs points : historisation et inscription du phénomène dans l'histoire des sociétés européennes ; appui sur des sources jamais ou peu consultées.
Ils ont ainsi contribué à lui restituer une autonomie politique et culturelle, à distance des lectures dites "classiques" du fascisme qui avaient eu tendance à nier toute autonomie au fascisme. Les travaux des années 1960-1970 ont ouvert la voie aux recherches sur les fascismes nationaux dont l'essor fut constant jusqu'à nos jours. Aussi, l'accent a été mis sur leurs singularités. Se sont donc dressés de sérieux obstacles pour parvenir à une théorie générale : la conception et la signification du fascisme comme phénomène international étaient mises en doute.
C'est seulement depuis les années 1980 que les efforts théoriques ont repris et se sont développés parallèlement aux études de cas. Même si aujourd'hui certaines définitions ou tentatives pour construire une théorie du fascisme présentent des analogies, force est de constater qu'il n'existe pas une définition unique mais une pluralité d'approches qui se juxtaposent. Concernant les enjeux proprement mémoriels, le tour polémique pris par les débats historiographiques s'explique largement par le surgissement, à partir des années 1970, d'une mémoire collective douloureuse du fascisme, de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah.
C'est ainsi qu'après une tendance à l'effacement mémoriel de pans entiers de la réalité du fascisme, s'est progressivement dessinée, à partir de 1945, une anamnèse concernant le fascisme et les années noires.
Amorcée dans les années 1930, l'entrée en scène de chercheurs en sciences sociales en matière d'étude du fascisme date de l'après-1945. Puis des historiens, notamment à partir des années 1960, ont commencé à examiner le phénomène. Leurs approches se sont démarquées des lectures classiques sur plusieurs points : historisation et inscription du phénomène dans l'histoire des sociétés européennes ; appui sur des sources jamais ou peu consultées.
Ils ont ainsi contribué à lui restituer une autonomie politique et culturelle, à distance des lectures dites "classiques" du fascisme qui avaient eu tendance à nier toute autonomie au fascisme. Les travaux des années 1960-1970 ont ouvert la voie aux recherches sur les fascismes nationaux dont l'essor fut constant jusqu'à nos jours. Aussi, l'accent a été mis sur leurs singularités. Se sont donc dressés de sérieux obstacles pour parvenir à une théorie générale : la conception et la signification du fascisme comme phénomène international étaient mises en doute.
C'est seulement depuis les années 1980 que les efforts théoriques ont repris et se sont développés parallèlement aux études de cas. Même si aujourd'hui certaines définitions ou tentatives pour construire une théorie du fascisme présentent des analogies, force est de constater qu'il n'existe pas une définition unique mais une pluralité d'approches qui se juxtaposent. Concernant les enjeux proprement mémoriels, le tour polémique pris par les débats historiographiques s'explique largement par le surgissement, à partir des années 1970, d'une mémoire collective douloureuse du fascisme, de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah.
C'est ainsi qu'après une tendance à l'effacement mémoriel de pans entiers de la réalité du fascisme, s'est progressivement dessinée, à partir de 1945, une anamnèse concernant le fascisme et les années noires.