Ali Ahmad Saïd Esber, d'origine rurale, est né le 1er janvier 1930 dans le village de Kassabine, en Syrie. Il prend à vingt ans le pseudonyme d'Adonis, lit Baudelaire, Rilke et, plus tard, Michaux, Char. Il choisit la nationalité libanaise en 1962. Sa poésie exprime les déchirements et les espoirs de la culture arabe contemporaine. Adonis vit à Paris depuis 1986.
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- Nombre de pages315
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.255 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-07-035837-3
- EAN9782070358373
- Date de parution21/11/2008
- CollectionNRF poésie
- ÉditeurGallimard
- TraducteurHouria Abdelouahed
- TraducteurLionel Ray
Résumé
J'ai tenté de regarder la poésie arabe sous un angle strictement esthétique qui dépasse les points de vue historique et sociologique sans toutefois nier leur importance ou leur rôle. La poésie puise sa propre valeur de l'intérieur : de la puissance, la richesse aussi bien de l'expression que de l'expérience. Ainsi, l'on ne peut considérer la poésie comme une attestation historique ou sociologique.
C'est une voix qui se suffit à elle-même. Qu'Imru'u al-Qays et bien d'autres aient chanté la nuit du désert ou tel ou tel autre thème n'est pas important en soi. L'important est la façon dont ils l'ont chanté. Comment avec un événement ponctuel ont-ils pu atteindre l'universel ? Son expression conserve-t-elle encore la chaleur, la profondeur et la sensibilité de la création ou l'environnement actuel, historique et sociologique, a-t-il terni cette voix ? Aussi ai-je opté pour le fil qui va d'un poète à l'autre, celui qui nous conduit vers l'individu avant la société, la création avant l'histoire, la poésie avant le thème poétique.
J'ai également privilégié le poète qui se caractérise par une voix singulière, la sienne. En particulier, si cette voix est justement celle d'une langue riche, poétique et qui n'obéit qu'à sa propre nécessité interne, loin de toute imitation, toute répétition ou appartenance à l'expression commune.
C'est une voix qui se suffit à elle-même. Qu'Imru'u al-Qays et bien d'autres aient chanté la nuit du désert ou tel ou tel autre thème n'est pas important en soi. L'important est la façon dont ils l'ont chanté. Comment avec un événement ponctuel ont-ils pu atteindre l'universel ? Son expression conserve-t-elle encore la chaleur, la profondeur et la sensibilité de la création ou l'environnement actuel, historique et sociologique, a-t-il terni cette voix ? Aussi ai-je opté pour le fil qui va d'un poète à l'autre, celui qui nous conduit vers l'individu avant la société, la création avant l'histoire, la poésie avant le thème poétique.
J'ai également privilégié le poète qui se caractérise par une voix singulière, la sienne. En particulier, si cette voix est justement celle d'une langue riche, poétique et qui n'obéit qu'à sa propre nécessité interne, loin de toute imitation, toute répétition ou appartenance à l'expression commune.
J'ai tenté de regarder la poésie arabe sous un angle strictement esthétique qui dépasse les points de vue historique et sociologique sans toutefois nier leur importance ou leur rôle. La poésie puise sa propre valeur de l'intérieur : de la puissance, la richesse aussi bien de l'expression que de l'expérience. Ainsi, l'on ne peut considérer la poésie comme une attestation historique ou sociologique.
C'est une voix qui se suffit à elle-même. Qu'Imru'u al-Qays et bien d'autres aient chanté la nuit du désert ou tel ou tel autre thème n'est pas important en soi. L'important est la façon dont ils l'ont chanté. Comment avec un événement ponctuel ont-ils pu atteindre l'universel ? Son expression conserve-t-elle encore la chaleur, la profondeur et la sensibilité de la création ou l'environnement actuel, historique et sociologique, a-t-il terni cette voix ? Aussi ai-je opté pour le fil qui va d'un poète à l'autre, celui qui nous conduit vers l'individu avant la société, la création avant l'histoire, la poésie avant le thème poétique.
J'ai également privilégié le poète qui se caractérise par une voix singulière, la sienne. En particulier, si cette voix est justement celle d'une langue riche, poétique et qui n'obéit qu'à sa propre nécessité interne, loin de toute imitation, toute répétition ou appartenance à l'expression commune.
C'est une voix qui se suffit à elle-même. Qu'Imru'u al-Qays et bien d'autres aient chanté la nuit du désert ou tel ou tel autre thème n'est pas important en soi. L'important est la façon dont ils l'ont chanté. Comment avec un événement ponctuel ont-ils pu atteindre l'universel ? Son expression conserve-t-elle encore la chaleur, la profondeur et la sensibilité de la création ou l'environnement actuel, historique et sociologique, a-t-il terni cette voix ? Aussi ai-je opté pour le fil qui va d'un poète à l'autre, celui qui nous conduit vers l'individu avant la société, la création avant l'histoire, la poésie avant le thème poétique.
J'ai également privilégié le poète qui se caractérise par une voix singulière, la sienne. En particulier, si cette voix est justement celle d'une langue riche, poétique et qui n'obéit qu'à sa propre nécessité interne, loin de toute imitation, toute répétition ou appartenance à l'expression commune.