Le destin de Sophie Kurator

Par : Làszló Németh

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  • Nombre de pages263
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.265 kg
  • Dimensions14,2 cm × 20,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-84046-020-3
  • EAN9782840460206
  • Date de parution01/04/1993
  • Collectiondomaine hongrois
  • ÉditeurIn Fine (Editions)

Résumé

Ce roman, publié en 1935, est bien plus qu'un " drame villageois ". Sophie Kurator est une Emma Bovary dont le seul rêve serait d'atteindre la perfection du désespoir. Elle procède méthodiquement, en refusant tous les codes de la société villageoise, où la morale se confond avec le plaisir de faire honte aux autres. Elle est atteinte d'une fierté maladive : au refus de l'autre s'ajoute le refus de ses propres besoins d'être humain. A la fin du roman, on verra sa silhouette noire de statue traverser le cimetière. Németh a avoué avoir été lui-même terrifié par sa créature et n'avoir pu terminer le roman que par l'intercession de l'Electre de Sophocle. Il reconnaît aussi l'influence de Proust : il possède l'art de celui-ci de sonder les plaies avec une délicatesse cruelle, en faisant preuve d'une incroyable capacité en tant qu'auteur-homme à exprimer les sentiments et le langage des femmes. Si la tragédie domine, les passages d'humour supérieur abondent, qui correspondent à un ferme refus de tracer des frontières intangibles entre les sentiments et les comportements. Son humour est celui d'un vrai philosophe, d'un amateur d'humanité. Bertrand Boiron.
Ce roman, publié en 1935, est bien plus qu'un " drame villageois ". Sophie Kurator est une Emma Bovary dont le seul rêve serait d'atteindre la perfection du désespoir. Elle procède méthodiquement, en refusant tous les codes de la société villageoise, où la morale se confond avec le plaisir de faire honte aux autres. Elle est atteinte d'une fierté maladive : au refus de l'autre s'ajoute le refus de ses propres besoins d'être humain. A la fin du roman, on verra sa silhouette noire de statue traverser le cimetière. Németh a avoué avoir été lui-même terrifié par sa créature et n'avoir pu terminer le roman que par l'intercession de l'Electre de Sophocle. Il reconnaît aussi l'influence de Proust : il possède l'art de celui-ci de sonder les plaies avec une délicatesse cruelle, en faisant preuve d'une incroyable capacité en tant qu'auteur-homme à exprimer les sentiments et le langage des femmes. Si la tragédie domine, les passages d'humour supérieur abondent, qui correspondent à un ferme refus de tracer des frontières intangibles entre les sentiments et les comportements. Son humour est celui d'un vrai philosophe, d'un amateur d'humanité. Bertrand Boiron.