Le débat sur l'abolition de l'esclavage en Grande-Bretagne. (1787-1840)

Par : Françoise Le Jeune

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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • Poids0.329 kg
  • Dimensions1,6 cm × 2,4 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-7298-4032-7
  • EAN9782729840327
  • Date de parution18/09/2008
  • CollectionCAPES/Agrégation anglais
  • ÉditeurEllipses

Résumé

Si la France n'abolit définitivement l'esclavage qu'en 1848, la Grande-Bretagne met fin à la Traite dès 1807 et à l'esclavage à partir de 1833. Ces deux décisions historiques étaient toutefois loin de réunir un consensus. Abolitionnistes et anti-abolitionnistes se sont violemment opposés durant des décennies. Dès 1787 un groupe d'hommes et de femmes britanniques, quakers ou anglicans, issus de la classe moyenne, avaient fondé la Société pour l'abolition de la Traite, qui devait jouer un rôle capital. Le présent ouvrage étudie ce débat et synthétise les arguments des deux camps. Il replace l'abolitionnisme dans sa continuité historique ainsi que dans le contexte international (en particulier nord-américain), évalue l'influence de la religion dans la bataille des idées et se penche sur le rôle décisif joué par les femmes. En 1840, quand Londres accueille la première convention internationale contre l'esclavage, qui réunit des anti-abolitionnistes américains et britanniques, la société du Royaume-Uni a profondément changé, en partie sous l'effet du long combat des adversaires de l'esclavage.
Si la France n'abolit définitivement l'esclavage qu'en 1848, la Grande-Bretagne met fin à la Traite dès 1807 et à l'esclavage à partir de 1833. Ces deux décisions historiques étaient toutefois loin de réunir un consensus. Abolitionnistes et anti-abolitionnistes se sont violemment opposés durant des décennies. Dès 1787 un groupe d'hommes et de femmes britanniques, quakers ou anglicans, issus de la classe moyenne, avaient fondé la Société pour l'abolition de la Traite, qui devait jouer un rôle capital. Le présent ouvrage étudie ce débat et synthétise les arguments des deux camps. Il replace l'abolitionnisme dans sa continuité historique ainsi que dans le contexte international (en particulier nord-américain), évalue l'influence de la religion dans la bataille des idées et se penche sur le rôle décisif joué par les femmes. En 1840, quand Londres accueille la première convention internationale contre l'esclavage, qui réunit des anti-abolitionnistes américains et britanniques, la société du Royaume-Uni a profondément changé, en partie sous l'effet du long combat des adversaires de l'esclavage.