Le cynisme à la Renaissance. D'Erasme à Montaigne suivi de Les Epistres de Diogenes (1546)

Par : Michèle Clément
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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.54 kg
  • Dimensions15,2 cm × 22,2 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-600-00972-8
  • EAN9782600009720
  • Date de parution01/01/2005
  • CollectionLes seuils de la modernité
  • ÉditeurDroz

Résumé

Quiconque considère la résurgence du cynisme à la Renaissance pénètre un domaine vaste, mais laissé en friche par les philosophes et délaissé des littéraires. Quelques exemples suffisent à en évaluer l'étendue : reconnaître Diogène dans le Christ et faire - subrepticement - du premier des Adages un adage diogénique ; s'assimiler à Diogène roulant son tonneau pour illustrer la fabrique du Tiers Livre ; attaquer saint Augustin pour son incapacité à comprendre l'impudeur des cyniques ; souhaiter comme idéal pour l'homme de n'être "serf de personne".
Voilà quatre positions où l'on aura reconnu Erasme, Rabelais, Montaigne ainsi que La Boétie et qui attestent que, si le cynisme est bien une philosophie de la Renaissance, il a aussi été un formidable moyen de penser et de parler à neuf. Alors que le bien-dire envahit l'espace public, le dire vrai des cyniques, incisif, est apte à façonner des formes littéraires inédites et à procurer de nouveaux moyens critiques.
Contre ceux qui pensent conforter la morale avec des discours bien-pensants, Diogène n'affirmait-il pas, crânement, que l'exercice de la vertu n'est pas pour les pisse-froid, qu'on peut être obscène et vertueux, violent et pédagogue, tout en restant "joyeux entre mille"?
Quiconque considère la résurgence du cynisme à la Renaissance pénètre un domaine vaste, mais laissé en friche par les philosophes et délaissé des littéraires. Quelques exemples suffisent à en évaluer l'étendue : reconnaître Diogène dans le Christ et faire - subrepticement - du premier des Adages un adage diogénique ; s'assimiler à Diogène roulant son tonneau pour illustrer la fabrique du Tiers Livre ; attaquer saint Augustin pour son incapacité à comprendre l'impudeur des cyniques ; souhaiter comme idéal pour l'homme de n'être "serf de personne".
Voilà quatre positions où l'on aura reconnu Erasme, Rabelais, Montaigne ainsi que La Boétie et qui attestent que, si le cynisme est bien une philosophie de la Renaissance, il a aussi été un formidable moyen de penser et de parler à neuf. Alors que le bien-dire envahit l'espace public, le dire vrai des cyniques, incisif, est apte à façonner des formes littéraires inédites et à procurer de nouveaux moyens critiques.
Contre ceux qui pensent conforter la morale avec des discours bien-pensants, Diogène n'affirmait-il pas, crânement, que l'exercice de la vertu n'est pas pour les pisse-froid, qu'on peut être obscène et vertueux, violent et pédagogue, tout en restant "joyeux entre mille"?
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