N'est-ce pas futile de conseiller, de se battre, de vouloir faire découvrir un titre, quand celui-ci est déjà indéniablement considéré comme un chef-d’œuvre. Et pourtant me voilà... avec mes quelques mots, en espérant qu’ils soient justes, suffisamment en tout cas pour vous faire franchir la ligne, esquisser le pas qui vous propulsera enfin dans cette odyssée inoubliable qu'est « Dune » de Frank Herbert. Oui, Dune est un roman monstre, d'une densité folle et d'une complexité subtile, qui exige de son lecteur des conditions de concentration et d'implication optimales, mais la récompense est si grande, l'immersion si forte, que le prix à payer paraît dérisoire.
Dune c’est l'histoire d'un Empire à l’équilibre fragile, champs de bataille économique et politique de différentes maisons, dans lequel la seule source de stabilité semble être une certaine substance inestimable. C'est donc aussi et logiquement l'histoire de la planète Arrakis, hostile au point de ne représenter aucun intérêt pour personne, s'il ne s'y trouvait pas ladite ressource : « l'épice ». L'épice est rare, elle est née du désert et tout l'univers se l'arrache, car elle est source de longévité et indirectement de richesse et de pouvoir. Dans ce contexte, quand le duc Leto Arteïdes se voit confier Arrakis, il sent d’emblée le piège se refermer sur lui. Et c'est par le prisme de son fils, Paul Arteïdes, futur Muad'dib, personnage autour duquel se cristallisent toutes ces intrigues, que nous vivons cette épopée.
C'est entre futurisme et féodalités que l'on plonge dans des rivalités politiques, des enjeux religieux et culturels, des histoires de despotisme et dans des fabuleuses thèses philosophiques. Frank Herbert plante à merveille les décors de son univers, ainsi que ses personnages, ses manœuvres et ses révélations, grâce à une écriture fine, ou chaque mot semble soupesé avant d'être couché sur le papier. Résultat ? On ressort de ce roman incontournable avec la sensation d'avoir vécu une expérience cérébrale et sensorielle fabuleuse. Allez-y, vous ne regretterez pas.
N'est-ce pas futile de conseiller, de se battre, de vouloir faire découvrir un titre, quand celui-ci est déjà indéniablement considéré comme un chef-d’œuvre. Et pourtant me voilà... avec mes quelques mots, en espérant qu’ils soient justes, suffisamment en tout cas pour vous faire franchir la ligne, esquisser le pas qui vous propulsera enfin dans cette odyssée inoubliable qu'est « Dune » de Frank Herbert. Oui, Dune est un roman monstre, d'une densité folle et d'une complexité subtile, qui exige de son lecteur des conditions de concentration et d'implication optimales, mais la récompense est si grande, l'immersion si forte, que le prix à payer paraît dérisoire.
Dune c’est l'histoire d'un Empire à l’équilibre fragile, champs de bataille économique et politique de différentes maisons, dans lequel la seule source de stabilité semble être une certaine substance inestimable. C'est donc aussi et logiquement l'histoire de la planète Arrakis, hostile au point de ne représenter aucun intérêt pour personne, s'il ne s'y trouvait pas ladite ressource : « l'épice ». L'épice est rare, elle est née du désert et tout l'univers se l'arrache, car elle est source de longévité et indirectement de richesse et de pouvoir. Dans ce contexte, quand le duc Leto Arteïdes se voit confier Arrakis, il sent d’emblée le piège se refermer sur lui. Et c'est par le prisme de son fils, Paul Arteïdes, futur Muad'dib, personnage autour duquel se cristallisent toutes ces intrigues, que nous vivons cette épopée.
C'est entre futurisme et féodalités que l'on plonge dans des rivalités politiques, des enjeux religieux et culturels, des histoires de despotisme et dans des fabuleuses thèses philosophiques. Frank Herbert plante à merveille les décors de son univers, ainsi que ses personnages, ses manœuvres et ses révélations, grâce à une écriture fine, ou chaque mot semble soupesé avant d'être couché sur le papier. Résultat ? On ressort de ce roman incontournable avec la sensation d'avoir vécu une expérience cérébrale et sensorielle fabuleuse. Allez-y, vous ne regretterez pas.