Le commerce et la paix

Par : Guillaume Barrera, Peggy Ducoulombier, Eric Maulin
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages210
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.392 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-86820-977-1
  • EAN9782868209771
  • Date de parution05/09/2017
  • CollectionAnnales de la Faculté de droit
  • ÉditeurPU de Strasbourg

Résumé

L'association du commerce et de la paix est un lieu commun de la pensée libérale, mais peut-on encore y croire ? Le développement du commerce a peut-être renforcé la paix entre ceux qui pouvaient s'y adonner mais il n'a cessé de maintenir, à la périphérie de l'histoire, des exclus de la croissance qui réclament aujourd'hui leur part. On pourrait avoir le sentiment qu'après le temps de l'espoir et de l'optimisme est venu celui des désillusions.
Mais cette lecture serait bien superficielle. L'un des apports importants des contributions de ce volume est de montrer que dès l'origine, chez Montesquieu ou Adam Smith, on observe un certain doute quant aux effets du commerce, qui contribue sans doute à la paix, mais parfois aussi à la guerre, qui élève la civilisation, mais parfois abaisse moralement les individus qui s'y adonnent ou sont victimes de la nouvelle organisation du travail.
Cette ambivalence n'a jamais cessé de travailler ce couple finalement assez mal assorti, les arrière-pensées, les calculs mercantilistes n'étant jamais très éloignés des espoirs libre-échangistes.
L'association du commerce et de la paix est un lieu commun de la pensée libérale, mais peut-on encore y croire ? Le développement du commerce a peut-être renforcé la paix entre ceux qui pouvaient s'y adonner mais il n'a cessé de maintenir, à la périphérie de l'histoire, des exclus de la croissance qui réclament aujourd'hui leur part. On pourrait avoir le sentiment qu'après le temps de l'espoir et de l'optimisme est venu celui des désillusions.
Mais cette lecture serait bien superficielle. L'un des apports importants des contributions de ce volume est de montrer que dès l'origine, chez Montesquieu ou Adam Smith, on observe un certain doute quant aux effets du commerce, qui contribue sans doute à la paix, mais parfois aussi à la guerre, qui élève la civilisation, mais parfois abaisse moralement les individus qui s'y adonnent ou sont victimes de la nouvelle organisation du travail.
Cette ambivalence n'a jamais cessé de travailler ce couple finalement assez mal assorti, les arrière-pensées, les calculs mercantilistes n'étant jamais très éloignés des espoirs libre-échangistes.