Au fond de lui-même, il se demandait pourquoi parfois lui venait l'envie soudaine de lire un roman de littérature jeunesse, quand arrivent les premiers frissons de l'hiver. Ça doit avoir le goût des châtaignes grillées, se dit-il, l'odeur d'un feu de cheminée, la douceur d'une couette chaude.
Et puis, sans doute, cela ravive-t-il une flamme, des mots, des chuchotements, ces voix qui ont bercé son enfance. La voix de sa mère, peut-être, ces histoires qu'on lit le soir avant de s'endormir.
Alors, de temps en temps, il parcourt le rayon 9-12, et pioche, un peu au hasard, des aventures magiques, des lieux féeriques, des amitiés comme les cinq doigts de la main. Il a lu Harry Potter, dit-il, j'ai lu les 7 tomes d'Harry Potter, et j'ai adoré. Il a lu Philip Pullman, il a lu Narnia. Le plan extravagant de Vita Marlowe. Et d'autres.
Parce que c'est doux, parce que ça immortalise quelque chose qui vient de loin. Parce que c'est fun, parce que ça va avec le froid (au même titre que Tolstoï), parce que c'est comme ça, un point c'est tout.
Ça lui rappelle aussi, les dimanche après-midi de quand t'es jeune et que tu t'ennuies, et que là, heureusement, il y a les Livres dont tu es le héros, les numéros de la revue Joystick. Le plaisir des histoires que l'on nous raconte, immuable, infini, merveilleux.
Voilà, on est fin novembre, la ville a été prise dans de bien belles basses températures (la librairie aussi, mais pour ça, ils cherchent toujours la pièce à changer), le bout du nez a gelé sur le vélo le matin. Ça a senti un peu l'hiver, alors il a lu le premier tome de la trilogie du Club de l'Ours Polaire d'Alex Bell, et il a trouvé ça magique, juste ce qu'il lui fallait de merveilleux et de réconfort. Chocolat chaud, Kinder Surprise et châtaignes grillées.
Au fond de lui-même, il se demandait pourquoi parfois lui venait l'envie soudaine de lire un roman de littérature jeunesse, quand arrivent les premiers frissons de l'hiver. Ça doit avoir le goût des châtaignes grillées, se dit-il, l'odeur d'un feu de cheminée, la douceur d'une couette chaude.
Et puis, sans doute, cela ravive-t-il une flamme, des mots, des chuchotements, ces voix qui ont bercé son enfance. La voix de sa mère, peut-être, ces histoires qu'on lit le soir avant de s'endormir.
Alors, de temps en temps, il parcourt le rayon 9-12, et pioche, un peu au hasard, des aventures magiques, des lieux féeriques, des amitiés comme les cinq doigts de la main. Il a lu Harry Potter, dit-il, j'ai lu les 7 tomes d'Harry Potter, et j'ai adoré. Il a lu Philip Pullman, il a lu Narnia. Le plan extravagant de Vita Marlowe. Et d'autres.
Parce que c'est doux, parce que ça immortalise quelque chose qui vient de loin. Parce que c'est fun, parce que ça va avec le froid (au même titre que Tolstoï), parce que c'est comme ça, un point c'est tout.
Ça lui rappelle aussi, les dimanche après-midi de quand t'es jeune et que tu t'ennuies, et que là, heureusement, il y a les Livres dont tu es le héros, les numéros de la revue Joystick. Le plaisir des histoires que l'on nous raconte, immuable, infini, merveilleux.
Voilà, on est fin novembre, la ville a été prise dans de bien belles basses températures (la librairie aussi, mais pour ça, ils cherchent toujours la pièce à changer), le bout du nez a gelé sur le vélo le matin. Ça a senti un peu l'hiver, alors il a lu le premier tome de la trilogie du Club de l'Ours Polaire d'Alex Bell, et il a trouvé ça magique, juste ce qu'il lui fallait de merveilleux et de réconfort. Chocolat chaud, Kinder Surprise et châtaignes grillées.