Le chic français. Images de femmes 1900-1950

Par : William Saadé, Sylvie Lécailler, Sophie Kurkdjian, François Cheval

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  • Nombre de pages256
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids1.745 kg
  • Dimensions25,4 cm × 30,6 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-94-6161-426-1
  • EAN9789461614261
  • Date de parution16/11/2017
  • ÉditeurSnoeck - Gent

Résumé

La photographie de mode n'existe que par le magazine féminin. L'histoire de ce genre photographique est donc liée à celle de la presse féminine. A la fin du XIXe siècle, lorsque les premières revues féminines paraissent, la photographie n'y est encore qu'une illustration d'appoint. La véritable modernité dans le compte-rendu de la haute couture, la représentation d'un certain chic français, ne verra le jour qu'au milieu des années 1920, quand Paul Poiret aura l'intuition d'une autre forme de figuration de cet art éphémère qu'est la mode.
Pour imposer cet art appliqué comme un art à part entière, Paul Poiret fait appel à toutes les formes nouvelles ; il s'appuie sur Lucien Vogel, qui, à la tête de la Gazette du Bon Ton puis du Jardin des Modes, développera avec le succès que l'on sait, ce commentaire artistique. Pouvant s'appuyer sur la "Nouvelle Vision", mouvement photographique proche des avant-gardes, Lucien Vogel et d'autres éditeurs de presse sollicitent dès lors des photographes de talent pour montrer la mode et le vêtement.
Ces jeunes artistes trouvent dans cet exercice un nouveau débouché à leurs expérimentations modernistes. Développant leur vision d'auteur, Jean Moral, Maurice Tabard, André Steiner et d'autres contribuent à définir et à diffuser une nouvelle image de la femme, une image chic, moderne, innovante et sportive.
La photographie de mode n'existe que par le magazine féminin. L'histoire de ce genre photographique est donc liée à celle de la presse féminine. A la fin du XIXe siècle, lorsque les premières revues féminines paraissent, la photographie n'y est encore qu'une illustration d'appoint. La véritable modernité dans le compte-rendu de la haute couture, la représentation d'un certain chic français, ne verra le jour qu'au milieu des années 1920, quand Paul Poiret aura l'intuition d'une autre forme de figuration de cet art éphémère qu'est la mode.
Pour imposer cet art appliqué comme un art à part entière, Paul Poiret fait appel à toutes les formes nouvelles ; il s'appuie sur Lucien Vogel, qui, à la tête de la Gazette du Bon Ton puis du Jardin des Modes, développera avec le succès que l'on sait, ce commentaire artistique. Pouvant s'appuyer sur la "Nouvelle Vision", mouvement photographique proche des avant-gardes, Lucien Vogel et d'autres éditeurs de presse sollicitent dès lors des photographes de talent pour montrer la mode et le vêtement.
Ces jeunes artistes trouvent dans cet exercice un nouveau débouché à leurs expérimentations modernistes. Développant leur vision d'auteur, Jean Moral, Maurice Tabard, André Steiner et d'autres contribuent à définir et à diffuser une nouvelle image de la femme, une image chic, moderne, innovante et sportive.