Le châtiment des villes dans les espaces méditerranéens (Antiquité, Moyen Age, Epoque moderne)

Par : Patrick Gilli, Jean-Pierre Guilhembet
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  • Nombre de pages408
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.8 kg
  • Dimensions18,0 cm × 25,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-503-54051-1
  • EAN9782503540511
  • Date de parution01/01/2012
  • CollectionStudies European Urban History
  • ÉditeurBrepols

Résumé

Les villes comme organismes politiques ont souvent été l'objet d'une répression spécifique de la part de leurs ennemis ou d'une autorité souveraine. Des mesures les plus symboliques, comme l'abattis des murailles, aux plus radicales, comme la réduction en esclavage des populations ou l'éradication a fundamento du bâti, le châtiment des cités reflète la place que ces dernières occupaient dans l'économie des pouvoirs.
L'approche comparatiste ici privilégiée permet de voir, sur la très longue durée, de la haute Antiquité à la Révolution française, les modalités de la punition, la réflexion sur la licéité ou la pertinence de la sanction, les discours et les représentations que ces dispositifs déployaient. C'est donc un regard singulier sur l'histoire urbaine qu'apportent ces études, comblant de fait une étonnante lacune historiographique.
Patrick GILLI, professeur d'histoire du Moyen Age, s'intéresse à l'histoire politique et culturelle de l'Italie tardo-médiévale ; il a récemment publié, avec Julien Théry, Le gouvernement pontifical et l'Italie des villes au temps de la théocratie (fin XIIe-mi XIVe s.), Montpellier, PULM, 2010. Jean-Pierre GUILHEMBET, maître de conférences en histoire romaine à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, s'intéresse à l'histoire urbaine et à l'architecture domestique antiques, notamment de la ville de Rome.
Les villes comme organismes politiques ont souvent été l'objet d'une répression spécifique de la part de leurs ennemis ou d'une autorité souveraine. Des mesures les plus symboliques, comme l'abattis des murailles, aux plus radicales, comme la réduction en esclavage des populations ou l'éradication a fundamento du bâti, le châtiment des cités reflète la place que ces dernières occupaient dans l'économie des pouvoirs.
L'approche comparatiste ici privilégiée permet de voir, sur la très longue durée, de la haute Antiquité à la Révolution française, les modalités de la punition, la réflexion sur la licéité ou la pertinence de la sanction, les discours et les représentations que ces dispositifs déployaient. C'est donc un regard singulier sur l'histoire urbaine qu'apportent ces études, comblant de fait une étonnante lacune historiographique.
Patrick GILLI, professeur d'histoire du Moyen Age, s'intéresse à l'histoire politique et culturelle de l'Italie tardo-médiévale ; il a récemment publié, avec Julien Théry, Le gouvernement pontifical et l'Italie des villes au temps de la théocratie (fin XIIe-mi XIVe s.), Montpellier, PULM, 2010. Jean-Pierre GUILHEMBET, maître de conférences en histoire romaine à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, s'intéresse à l'histoire urbaine et à l'architecture domestique antiques, notamment de la ville de Rome.