Le château de Vatteville et son environnement, de la résidence comtale au manoir de chasse royal, XIe-XVIe siècle

Par : Anne-Marie Flambard Héricher
    • Nombre de pages393
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids1.185 kg
    • Dimensions19,0 cm × 26,0 cm × 2,0 cm
    • ISBN978-2-919026-27-2
    • EAN9782919026272
    • Date de parution01/02/2023
    • CollectionMémoires de la Société des Ant
    • ÉditeurSociété antiquaires Normandie
    • PréfacierVincent Juhel

    Résumé

    Edifié en bordure de Seine dans la seconde moitié du XIe siècle par le comte Roger de Beaumont, ou son fils Robert, le château de Vatteville rien à l'origine qu'une simple turris faiblement défendue. En 1124, le jeune possesseur du château, Galeran de Meulas, petit-fils de Roger de Beaumont, participe à la conspiration qui vise à porter sur le ruine du duché de Normandie Guillaume Cliton, fils de Robert Courteheuse, en lieu et place d'Henri 1er Beauclerc.
    L'échec de la conjuration entraîne la confiscation de tous les biens du comte Galeran et le château, qui a été mêlé à la révolte, est rasé. Néanmoins quelques années plus tard, Galeran, rentré en grâce, recouvre ses verres, mais il devra attendre encore quelques années avant de récupérer ses châteaux. Quand, en 1154, Calerait fait édifier une chapelle "devant la porte de son château", ce dernier est, de toute évidence, reconstruit.
    Ce second château dont les ruines voisinent le port fluvial, est édifié sur le modèle anglais du shell keep : un donjon solaire bas flanqué d'une basse mur résidentielle et d'une probable seconde basse cour à vocation économique. En 1204, avec le rattachement de la Normandie à la France, le château passe dans le domaine royal français. Dominant le port fluvial de quelques mètres et jouxtant une foret giboyeuse, il devient un séjour apprécié des rois de France qui y viendront fréquement pour s'adonner à leur plaisir favori : la chasse.
    Tous les usagers de la boucle de Brotonne contribuent à ce loisir : ils cloturent et entretiennent le parc à gibier royal, fournissent des armes, surveillent le gibier ou les poissons, capturent au nid les oiseaux de proie qu'il faudra ensuite affaiter, arrêtent les braconniers qui seront emprisonnés au château on se déroulent également les plaids. Bien qu'amateur de chasse, François Ier n'apprécie guère l'inconfort du Vieux château qu'il délaissera pour se faire construire une nouvelle demeure plus adaptée son temps.
    La forteresse abandonnée ne tarde pas à devenir une ruine. Les fouilles conduites au château de Vatteville dans le cadre de recherches menées par l'université de Rouen avec la participation de nombreux étudiants ont permis de mettre en lumière l'histoire de la fortification et son évolution architecturale. Elles ont contribué à reconstituer l'histoire du bâtiment et illustrent, à travers l'abondant mobilier recueilli, les restes de faune et les différents objets découverts : verrerie de qualité, vaisselle de choix et pièces de vêtements ornées...
    l'importance de la chasse et le statut élitaire de la demeure.
    Edifié en bordure de Seine dans la seconde moitié du XIe siècle par le comte Roger de Beaumont, ou son fils Robert, le château de Vatteville rien à l'origine qu'une simple turris faiblement défendue. En 1124, le jeune possesseur du château, Galeran de Meulas, petit-fils de Roger de Beaumont, participe à la conspiration qui vise à porter sur le ruine du duché de Normandie Guillaume Cliton, fils de Robert Courteheuse, en lieu et place d'Henri 1er Beauclerc.
    L'échec de la conjuration entraîne la confiscation de tous les biens du comte Galeran et le château, qui a été mêlé à la révolte, est rasé. Néanmoins quelques années plus tard, Galeran, rentré en grâce, recouvre ses verres, mais il devra attendre encore quelques années avant de récupérer ses châteaux. Quand, en 1154, Calerait fait édifier une chapelle "devant la porte de son château", ce dernier est, de toute évidence, reconstruit.
    Ce second château dont les ruines voisinent le port fluvial, est édifié sur le modèle anglais du shell keep : un donjon solaire bas flanqué d'une basse mur résidentielle et d'une probable seconde basse cour à vocation économique. En 1204, avec le rattachement de la Normandie à la France, le château passe dans le domaine royal français. Dominant le port fluvial de quelques mètres et jouxtant une foret giboyeuse, il devient un séjour apprécié des rois de France qui y viendront fréquement pour s'adonner à leur plaisir favori : la chasse.
    Tous les usagers de la boucle de Brotonne contribuent à ce loisir : ils cloturent et entretiennent le parc à gibier royal, fournissent des armes, surveillent le gibier ou les poissons, capturent au nid les oiseaux de proie qu'il faudra ensuite affaiter, arrêtent les braconniers qui seront emprisonnés au château on se déroulent également les plaids. Bien qu'amateur de chasse, François Ier n'apprécie guère l'inconfort du Vieux château qu'il délaissera pour se faire construire une nouvelle demeure plus adaptée son temps.
    La forteresse abandonnée ne tarde pas à devenir une ruine. Les fouilles conduites au château de Vatteville dans le cadre de recherches menées par l'université de Rouen avec la participation de nombreux étudiants ont permis de mettre en lumière l'histoire de la fortification et son évolution architecturale. Elles ont contribué à reconstituer l'histoire du bâtiment et illustrent, à travers l'abondant mobilier recueilli, les restes de faune et les différents objets découverts : verrerie de qualité, vaisselle de choix et pièces de vêtements ornées...
    l'importance de la chasse et le statut élitaire de la demeure.
    Vivre au Château
    Peter Ettel, Anne-Marie Flambard Héricher, Kieran O'Conor
    Grand Format
    45,00 €